Trop de temps à rien faire, pas assez pour le reste

En boucle dans ma tête :

Lily Allen - Smile
Hocus Pocus - Hip hop ?
Les clips, tous les deux excellents, sont trouvables sur DailyMotion.
Vivement que je récupère ces deux albums, que je ne peux que chaudement vous conseiller.

Dans ma ps3 :

Call of Duty 3

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Les salariés de plus ou moins longue date qui me lisent seront sans doute tentés de me dire que je n'invente pas l'eau chaude sur ce coup-là, mais c'est vraiment frustrant de bosser dans un bureau comme je le fais. Je vous avais déjà donné un apercu de mes frustrations la semaine dernière.

Ca s'est pas mal arrangé entre temps, il faut le dire. J'ai eu du boulot cette semaine, ce qui commencait un peu à tenir du fol espoir. Plusieurs journées d'affilées remplies, à faire des calculs qui en plus donnent des résultats intéressants ; c'est fou ce que le temps passe plus vite dans ces conditions ! Mais voilà, j'ai eu du boulot... J'ai fait, refait et surfait toutes mes attributions de la semaine depuis jeudi matin (en prenant mon temps !), et en l'absence de mon équipe pour discuter des résultats et de la suite des évènements, je suis de retour en mode tournage de pouces. Avec l'impression que ca a toujours été et sera toujours comme ca...

Et mon petit quotidien de salarié sans en être un me frustre surtout parce que ca me bouffe inutilement le temps que j'aimerais tellement passer dans des loisirs, et même des loisirs plus constructifs que jouer à la console, pour une fois. Il est bien sûr question de photographie. Je ronge mon frein comme pas possible depuis le week-end dernier... En sortant du bureau à des heures où il fait déjà nuit, aucune chance pour moi de faire des sorties photos comme je voudrais. Et je n'ai pas envie de passer encore des heures supplémentaires devant un écran chez moi à faire du tri ou du Photoshop, même si j'aime ca. Alors en attendant le week-end, je me venge sur les forums de photo, conseils, inspirations et tutoriaux en tout genre comme il en existe une quantité infinie sur le Net... Je conseille d'ailleurs particulièrement le forum Virus Photo pour les enthousiastes, sur lequel je me suis inscrit cette semaine : bourré de ressources, très actif et convivial.


Mais voilà que le week end approche finalement à grand-pas, alors forcément j'ai le moral qui remonte en flèche. Je me suis prévu un joli petit programme :
- Je me suis déniché pour ce soir une table de Poker :) Je suis bien content bien sûr parce que mes parties hebdomadaires me manquent, mais aussi parce que c'est une excellente occasion de sociabiliser en dehors de mes cercles habituels, qui commencent sérieusement à sentir le renfermé. C'est aussi une bonne occasion de perdre de l'argent, mais les sommes jouées sont très raisonnables et l'ambiance à l'air très conviviale. C'est certes une table illégale mais à priori pas de Yakuzas en vue, je devrais garder tous mes doigts même si je gagne :p Au cas extrêmement improbable où ca arrive, d'ailleurs (que je gagne, pas que je me fasse estropier), je m'achète des cigares et des lunettes noires pour la semaine suivante. Le poker, c'est avant tout une ambiance ! Et si ca se reproduit, je m'achète un Panama avec mes gains ^^ à condition de trouver un capellier qui fait du sur mesure, puisque pour avoir essayé, ma taille de tête selon les standards japonais est le 5L, ce qui est pas très trouvable (je déconne pas : du XXXXL. Mesuré. Déjà que je trouve pas de chapeaux à ma taille en France...)
- Samedi, c'est sortie photographique bien sûr, avec probablement un café-discussion photo avec Shereen, la malaisienne du week-end ski. Et le soir, c'est soirée nolstalgique franchouillarde - mais en présence de quelques japonais, on n'est pas sectaires -, puisqu'on s'organise un repas Vin et Fromages avec Sylvain, Max et le reste de la clique :D
- "Et dimanche, c'est repos. Et pourquoi le dimanche c'est repos ? Parce que..." -- Hum. Désolé, des souvenirs de Kchan qui remontent...

La grosse bonne nouvelle du jour

Pas de musique/vidéo/jeu aujourd'hui; rien de nouveau depuis hier. J'étais trop occupé à jouer avec Dédé :P

Bon, alors il va falloir que je vous fasse un peu de ratrappage là. Parce que je ne vous l'ai pas encore dit, à part quelques privilégiés, mais j'ai plus ou moins décidé ce que je faisais l'année prochaine. Plus ou moins décidé, parce que ca fait loin quand même et c'est pas tellement dans mes habitudes de prévoir les choses autant à l'avance - ni de prévoir tout court, d'ailleurs ; je pourrais encore changer d'avis d'ici là. Mais ca me semble assez peu probable, vu d'ici.
C'est donc vers le Master 2 du laboratoire 3S, qui fait de la conception intégrée (voir leur site pour plus de détails), que je m'oriente. Les sujets me plaisent bien : c'est suffisamment éloigné de la MMC pour éviter les réactions allergiques tout en restant dans le domaine de la technologie, ca intègre de la CAO qui ne se limite pas à du dessin et, last but not least, tout ca fleure bon la pipeautique. Avec en bonus quelques sujets (potentiellement de thèse) sur des thèmes forts sympathiques comme les MEMS, en collaboration avec ST Micro...
Tout cela est donc bien tentant, mais ce n'est pas tout : l'endroit où ca se passe pèse beaucoup dans ma balance. Car le labo 3S est à Grenoble.

Après être resté cloîtré pendant trois ans dans la grisaille sud-parisienne, et au passage me trouver maintenant dans la banlieue d'une autre métropole pas folichonne non plus (la banlieue hein, pas la métropole ; Tokyo est à ma connaissance probablement la ville à laquelle le terme de folichonne correspond le mieux...), je me prends forcément à rêver d'endroits un peu plus sexy pour la suite. En considérant de rester en France - ce qui est d'ailleurs ma principale source d'hésitation, mais je doute que je me ré-exporte dès mon retour, quand même -, les lieux nominés pour recevoir mon auguste présence sont :
- Montpellier : la ville sexy de référence, mais peut-être un peu trop au Sud pour que je m'y sente à la maison (quoique je me fais confiance pour m'adapter)
- la Bretagne : autre endroit qui m'a laissé une forte impression en vacances, avec de grands espaces qui font plaisir, mais qui manquent un peu de montagnes à mon goût.
- et Grenoble : en plein dans les Alpes, que vues d'ici je ressens de plus en plus comme étant ma maison ; bourrée d'étudiants ; idéale pour le snow ; et en plus j'y connais des gens...
Coup de bol, le seul truc qui m'intéresse se trouve dans cette dernière. Jackpot.
(Enfin non, c'est pas tout à fait vrai, j'ai trouvé d'autres Masters qui sonnaient bien. Mais il y avait toujours un problème insoluble, comme par exemple le fait que ca se passe à l'ENSAM de Metz...)


Et la bonne nouvelle dans tout ca ?? J'y viens, j'y viens. Si on peut même plus digresser...
Je disais juste un poil plus haut que je connais des gens à Grenoble. L'un d'entre eux est mon vieux pote Mrik, avec qui on se supporte depuis nos 15 ans, ce qui lui vaut d'ailleurs le titre de "mon plus vieux pote" (alors qu'il est pas plus vieux que moi). Ce cher Mrik vient donc de me contacter pour me signifier qu'il cherchait un colloc' pour l'année prochaine !
J'ai peu de détails pour le moment, mais les grandes lignes sont suffisantes pour s'enthousiasmer : un Duplex de 60 mètres carrés, deux chambres, dans le centre, dont ses parents sont proprios - déjà, ca pose le décor. Etant donnée cette dernière caractéristique, pas du tout négligeable, il est fort possible que je paye un loyer de misère - il a avancé le chiffre de 350 euros... Le prix d'un T1 à Cachan...
Et puis il y a d'autres avantages, le premier étant la colloc avec un vieux pote, qui en soi fait bien plaisir ; la deuxième étant la la colloc avec son matos high-tech (gros son, Xbox360, et surtout ses platines !).
Donc voilà, je jubile, et je suis impatient d'avoir plus de détails ; mais en tout cas pour le moment, je ne vois aucune raison valable de cracher dans la soupe :D

Dites bonjour à mon nouveau copain Dédé

En boucle dans mon mp3 : (aujourd'hui ce sont des albums, pas des chansons...)

DJ Krush - Code 4182
(déconseillé aux âmes sensibles) Qhuit - GranBang

Dans mon lecteur de DivX :

(bon petit film bien sympa - comme tous les films avec J. Statham que je connaisse, d'ailleurs) Crank
(un classique que je n'avais pas vu ; j'avais bien fait, c'est nul.) Kill Bill 1 et 2

Dans ma PS3 :

Marvel Ultimate Alliance

Mon nouveau meilleur ami, D40 (alias Dédé)

Voilà qui est fait : j'ai donc craqué pour un Reflex numérique ce week-end, comme prévu.

Comme prévu aussi, mon choix s'est porté sur le D40, qui a passé le test final de la prise en main avec brio malgré sa relative petite taille et mes grosses paluches. Le D70, en comparaison, pèse deux tonnes et fait mal au poignet à la longue. Et je trouve la molette verticale des Canon pas ergonomique du tout.Ca tombe bien, sur le papier c'était le D40 que je préférait aussi...

Je vais pas commencer à vous bassiner avec les caractéristiques techniques de la bestiole, les gens intéressés n'ont qu'à demander à leur ami Google, qui n'aura aucun mal a répondre étant donné le buzz considérable autour de cet appareil en ce moment.
Je vais par contre vous bassiner un peu avec le prix, parce que je ne suis pas mécontent de mon affaire sur ce point-là. Notamment parce que j'ai trouvé un "double lens kit" (le kit de base au Japon, introuvable en Europe, avec deux lentilles : 18-55mm et 55-200mm - cf photo) d'occasion, alors que l'appareil est sorti il y a moins de 3 mois ; et aussi parce que j'ai (encore) profité d'une réduction rondelette en souscrivant à un nouveau provider Internet. Je me suis amusé à comparer les prix, entre ce que j'ai payé et le total donné par des sites comme Digixo, tous accessoires compris - et j'ai mis le paquet de ce côté... Ca donne :

* D40 + Nikkor EF DX 18-55mm II + Nikkor EF DX 55-200mm

* Carte mémoire SD Ultra speed 2 Go
* Sac de transport
* Filtres objectif (un protecteur et un polarisant circulaire)
* Mini-trépied

Total chez Digixo France ou équivalent : entre 900 et 950 euros
Total à Akihabara (Softmap principalement) : 510 euros environ

Au-delà du fait que "ouah, mon cochon, t'as lâché 500 neuros pour un appareil photo alors que tu en avais déjà un - pas mauvais - en parfait état de marche !", ca fait une belle économie quand même non ..?

En tout cas, je suis "content comme un canard", comme on dit chez moi. Je connais déjà le manuel par coeur (je ne l'ai pas lu en japonais hein, il est dispo en téléchargement en anglais...) et j'ai bien fait joujou avec ce week end.
S'il n'avait pas fait un temps de chien tout le week-end, j'aurais peut-être eu quelques jolies photos à vous montrer, mais pour le moment ca se résume à quelques clichés foireux à Akihabara et des essais techniques dans ma chambre. Le bordel immonde qui y règne est excellent pour faire des tests de focus et de profondeur de champ, mais nettement moins adapté pour une publication ! :P

Attendez vous à un regain d'activité sur mon compte Flickr dans un futur proche donc. Je compte bien faire chauffer Dédé à partir du week-end prochain.

Les petites envies de meurtre

En boucle dans ma tête :

(forcément...) Debout Sur Le Zinc - Les Petites Envies de Meurtre

Dans mon P2P, et bientôt dans mon lecteur de DivX :

(Enfin ..!) Lost, S3E07+08
Heroes, E14+15

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Aussi difficile que cela puisse paraître, cette semaine aura été encore moins productive que les précédentes. Il faut dire qu'elle a commencé sur les chapeaux de roues : de mardi 8h30 jusqu'à hier jeudi 16h30, la quantité de travail que j'ai effectuée (et aussi celle qu'on m'a attribuée, merci de ne pas croire que je m'emmerde pour le plaisir) a été plus proche du zéro absolu que le plus high-tech des azotes liquides. Rien. Nada. Nichts. Niet. 3 journées complètes passées à compter les mouches - et pour le moment, j'en suis toujours à zéro. J'ai même eu droit à toute une journée de coupure Internet, mon seul ami en ces temps difficiles : de la torture psychologique pure et simple.
Et bien sûr, pas question de se plaindre ou de demander du boulot (sinon ca serait déjà fait, bien sûr). On attend gentillement que les gars de JFE Systems construisent le modèle dont on a besoin pour la suite.

(attention hors-sujet: j'ai encore digressé sur mes histoires de Reflex. J'ai du mal à penser à autre chose en ce moment...)
Bon, au moins, j'ai eu le temps de lire une bonne quinzaine de comparatifs de Reflexs entrée de gamme, de traîner sur des forums dédiés, etc : résultat, je peux vous citer de tête la plupart des caractéristiques des Canon 350D et 400D, Nikon D40, D50, D70s et D80, Pentax K100D et K110D et consorts. Je peux aussi vous dire que 80 pourcent des photographes pro qui trainent sur les forums techniques sont de gros cons sectaires, dont en posant la question "comment choisir un SLR d'entrée de gamme?", ont peut tirer seulement les réponses suivantes : "Vive Nikon, à mort Canon", ou l'inverse, et "ils sont tous pourris, achète un semi-pro à 2000 euros". Merci les gars.
Quoi qu'il en soit, à la fermeture des bureaux ce soir, je cours à Akihabara (enfin au métro plutôt, parce que ca fait loin à pied même avec de la motivation) et je vais chasser le SLR d'occase.
(bon ca suffit maintenant, retour au sujet !)

La bulle complète jusqu'à jeudi 16h30 donc, une demi heure avant la fin de la journée, où on recoit un mail de JFE Sys indiquant qu'on réunionnait le lendemain à 9h30 pour récupérer ledit modèle et parler de la suite des opérations. C'est ce moment qu'a choisi mon très cher collègue Nagao-san pour m'annoncer :
"Ah, pour cette réunion, ca serait bien que tu expliques un peu quels calculs tu voudrais faire sur le système. Fais nous un petit document, ca sera plus simple."
Voilà, j'ai du boulot. Donné moins de 2 heures (de bureau) avant de devoir le rendre... J'avais déjà réfléchi à la question à l'avance, mais ca prend du temps de faire des documents techniques en japonais quand on a commencé à parler la langue 6 mois plus tôt, c'est difficile à comprendre ca !? J'aurais pu préparer un truc bien léché, bien réfléchi, qui m'aurait occupé pendant au moins une partie de la semaine, mais non ; je me retrouve à faire des heures sup' (un comble dans ma situation !!) et à répéter mon speech à la maison. Sans compter le fait de confirmer mon image de neuneu ce matin en présentant un truc pas top, sans être capable de l'expliquer autrement qu'en lisant...

Tout ca pour qu'après, l'ami Nagao, qui n'a pas daigné jeter un oeil a mon truc avant la réunion, commente d'un "humhum, intéressant mais moi c'est pas trop ca que je comptais faire", et de partir sur son idée. "On" vient d'envoyer le rapport de réunion, et au final c'est son truc à lui, sans aucune considération pour mon machin ("remis à plus tard"), que l'on va faire...

J'aurai aussi constaté de mes yeux la passion japonaise pour les chiffres dont me parlait Alex quand il était en stage avant moi chez JFE. Moi, en technologue, je dégage un paramètre à faire varier, un critère dimensionnant, et je parle en qualitatif (ce qui *avant* d'avoir fait les claculs ne me semble pas une mauvaise idée) ; j'ai tout juste droit aux "ah" et "naruhodo"("je vois") de politesse. Pas de chiffres, pas de chocolat. Nagao choisit des paramètres, décide qu'il veut les faire varier, donne 3 ou 4 valeurs à prendre pour chaque (choisies à la hache, soit dit en passant) et propose de "regarder ce que ca donne" (au vu de quoi ? mystère) ; apparemment ca plait à tout le monde...

Bon, en une ligne comme en trois paragraphes : j'ai les boules !!
Thank God, it's Friday...

Joyeuse Saint-Valentin...

En boucle dans mon mp3 :

Los Orishas - A Lo Cubano
(Allez voir leurs vidéos, elle dépotent) Sayag Jazz Machine - Nattred

Java - Cendrier

Dans mon lecteur de DivX :

Rien, je joue à la PS3...

Dans ma PS3 :

(de la boulette. A ce rythme, je l'aurai fini à la fin de la semaine) Tony Hawk's Project 8

Ah, la finesse légendaire de l'humour francais.

J'aime pas la Saint-Valentin.

Je pourrais me contenter de cette affirmation; je suis sûr que tout le monde se doute de mes raisons somme toute assez classiques - parce que c'est du foutage de gueule purement commercial, organisée par les vendeurs de chocolats et de fleurs ; pour la nazitude du concept, qui voudrait qu'il y ait un jour spécifique pour se dire qu'on s'aime et se faire des cadeaux, et que surtout il faut bien le faire comme tout le monde suivant une procédure pré-établie ; parce que c'est démoralisant pour les célibataires et les "éloignés", etc.

C'est srictement la même chose ici au Japon : plus consuméristes que tous les européens réunis, les japonais raffolent de ce genre de truc et en font un foin pas possible - je viens de lire que les fabricants de chocolats font la moitié de leur chiffre d'affaires annuel dans la semaine précédent le 14 février... Le fonctionnement est par contre assez nettement différent ici.
le 14.02, ce sont les femmes et elles exclusiment qui offrent des chocolats (et pas autre chose) à la personnes aimée... Mais pas seulement à celle-là. Si la fête a eu du succès du départ, c'était surtout parce que les très timides japonaises avaient ainsi un moyen de se déclarer; mais les pistes sont désormais brouillées. En effet, la notion plus-japonaise-tu-meurs de giri, ou devoir/obligation envers autrui, vient s'en mêler. Tout service rendu s'accompagne ici systématiquement d'une forme de compensation. Ainsi, en dehors des chocolats de déclaration (honmei-choko), il est maintenant de rigueur d'offrir toute une foultitude de giri-choko aux personnes envers qui ont est redevable, patrons, collègues, etc. Résultat, l'objectif de base est complètement perdu puisqu'il est à peu près impossible de distinguer les chocolats "significatifs" dans tout ca... Mais les ventes, elles, sont montées en flèche : les marchands se frottent les mains.
"Quelles misogynes ces japonais, quand même", que vous vous dites sûrement : les femmes font des cadeaux à la pelle et les hommes ne lèvent pas le petit doigt. Mais non ! Point du tout. L'ingéniosité japonaise n'a pas de limites, c'est bien connu. Car pile un mois plus tard, pour le 14.03 donc, il y a l'exclusivité japonaise du "White Day", jour auquel les hommes se doivent de retourner la faveur aux dames leur ayant offert des chocolats. Originellement pondue par un marchand de marshmallow en 1965 (d'où le nom lié à la couleur de la friandise), puis vite reprise par les chocolatiers, c'est une idée absolument machiavélique : ayant déjà recu leurs chocolats un mois plus tôt, ces messieurs se retrouvent dans l'obligation totale, à moins de passer pour un rustre, de rendre la pareille. Ce qui marche d'autant mieux que le giri, bien sûr, pousse à l'achat. Le cadeau traditionnel est donc du chocolat blanc (je pense que très peu de gens sont au courant de l'histoire du marshmallow de nos jours), mais il y a plus de liberté de choix dans le sens homme-femme. Fleurs, mouchoir, n'importe quoi fait l'affaire. Messieurs les chocolatiers, vous avez foiré sur ce coup-là !
On notera que dans l'histoire un homme ne peut pas se déclarer à une femme sans que celle-ci lui ait offert les fameux chocolats. Pas cool.

Pour les expats qui auraient recu un peu de la précieuse denrée hier, sachez qu'une enquête visiblement assez sérieuse indique que le cadeau préféré des japonaises pour le White Day est un bouquet accompagné d'une carte. Vous savez ce qui vous reste à faire : à vos portefeuilles...
Pour ma part, je n'ai pas mangé un gramme de chocolat hier. Je n'aurais pas cru être un jour content de ne pas manger de chocolat !

Bon petit week end de snow

J'inaugure quelques lignes musique/vidéos/jeux que je vais essayer de mettre systématiquement en début de post à partir de maintenant... Le but étant de vous faire découvrir des trucs niveau musique et vidéos, et de faire baver les gamers de France avec ma PS3 :P

En boucle dans mon mp3 : (je commence fort avec 3 chansons qui tournent littéralement en boucle en ce moment)

Camille - Roses Never Fall in Love
Gotan Project - Mi Confession
DJ Krush - Candle Chant

Dans mon lecteur de DivX :

Death Note E16
Prison Break S2E16

Dans ma PS3 :

importé des States par mes soins (merci eBay) : Tony Hawk's Project 8
Virtua Fighter 5

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Ce post est trèèès long. Si vous n'avez pas envie de tout lire, je vous conseille juste le premier et le dernier paragraphe, l'essentiel y est.

C'est un bon gros week end avec lundi férié qui se termine. Qui aura duré un peu plus de 3 jours en fait, puisque la semaine dernière mon superviseur m'a gentillement signifié, avec ce fameux tact japonais, la chose suivante : "ton rhume a l'air assez sérieux, c'est courageux de ta part de venir travailler quand même, mais n'en fais pas trop". Il faut comprendre : "de toute facon tu ne sers pas à grand chose, et tu risques de refiler ton rhume à des gens qui bossent pour de vrai, alors va cracher tes microbes plus loin". Du coup j'ai aussi eu mon vendredi de libre, passé à buller devant Virtua Fighter 5 qui était sorti la veille - oui, je suis à fond sur ma Playstation en ce moment...

Vendredi soir, me voilà donc dans le Shinkansen, encore enrhumé mais bien reposé - merci patron, merci patron (air connu) - , en route pour ce tant attendu week-end snow chez Mizuki. Les compères (nommément Mizuki et Sylvain, Max, Ari et Wakana) me rejoignent en cours de route et une heure plus tard, nous voilà arrivés à destination.
Première surprise : le Shinkansen s'arrête directement dans la station, il nous suffit de 5 minutes de taxi pour rejoindre la résidence. Deuxième surprise : pas de neige en vue !! Une bien étrange station du point de vue de quelqu'un habitué aux Alpes, puisque le bas de la station est à 450 m d'altitude (si si) et culmine à l'altitude faramineuse de ... 1100m. Et pourtant, la neige était bien là, pas d'une fraîcheur monumentale, mais suffisamment pour qu'on se fasse bien plaisir. Jusqu'au moment où il s'est mis à pleuvoir.
...
Honnêtement, j'avais beau avoir vu les prévisions météo, je n'y croyais pas vraiment. De la pluie sur les pistes, ca me semblait (ca me semble toujours, en fait) complètement surréaliste. Et pourtant ! Je peux vous assurer que ce qui est tombé sur nos tronches déconfites ce samedi était tout ce qu'il y a de plus liquide... On a même eu 5 minutes de ce qui ressemblait étrangement à une averse, ce qui fut évidemment un bonheur intense - surtout en jean et sur le télésiège.
Évidemment, ca a coupé court à la journée, l'effet d'une pluie sur la qualité de neige étant celui auquel on peu s'attendre : en faire un soupe immonde. Pire qu'une après-midi de grosse chaleur en Avril à Val Thorens...
Mais il en fallait plus pour porter atteinte à notre moral, bien remonté notamment par une longue session dans le spa de la résidence : le traditionnel ofuro, mais aussi jaccuzi, sauna et tout le toutim. Puis une bonne petite soirée, où j'ai enfin eu l'occasion de faire la cuisine - ca faisait 6 mois que j'avais pas touché une casserolle, quand même ; et bien sûr de la boisson à foison, agrémentée de jeux stupides et discussions de bas-étage. Très fun, donc ! La soirée à aussi vu l'arrivée de Charrin, amie Malaisienne de Mizuki, qui a rajouté encore un peu à l'ambiance internationale du week-end, si besoin était, et m'a fait baver deux litres avec son reflex numérique de la mort qui tue (Nikon D80) qu'elle ne savait pas utiliser - j'ai dû lui apprendre comment utiliser l'autofocus... J'ai bien fait joujou avec, et je crois que cette fois je vais craquer et m'en acheter un. Ca fait vraiment longtemps que ca me démange. Ca m'embête un peu parce que j'ai déjà un appareil plus que correct et surtout un compte en banque qui fait la gueule, mais bon, hein, l'argent ca sert à être dépensé... Surtout que ca me motiverait très probablement à sortir du glauque de ma chambre pour aller faire des ballades-photos, ce qui serait quand même une bonne chose pendant que je suis là. Quand je repense à tous les regrets que j'ai pour le Chili, qui était certes une excellente période mais où j'ai passé le plus clair de mon temps entre quatre murs, à faire une photo miteuse toutes les trois semaines, ca me semble même une nécessité absolue. Parce qu'au Chili, au moins, j'habitais pas tout seul ; j'étais certes entre quatres murs, mais à sociabiliser avec des locaux.

Désolé, j'ai digressé un peu fort là, je comptais plutôt faire un post à part à ce sujet. Tant pis, maintenant c'est écrit... Revenons-en quand même à nos moutons.
Tout ca nous mène donc au dimanche matin, une journée démarée sous le signe de de la gueule de bois combinée à des courbatures gragantuesques, donc pas exactement aux aurores - pas pour moi en tout cas, qui suis resté cloué au lit un peu plus longtemps que les autres. Une fois arrivé sur les pistes (en faisant entre temps pas loin d'une heure de queue pour avoir un forfait : beaucoup de monde le dimanche), le constat des dégâts au niveau de la neige fût édifiant... Après les pluies de la veille, la température a baissé et il s'est mis à neiger - il a continué à neiger assez fort, d'ailleurs, le plus gros de la journée. Résultat : la soupe de la veille s'est transformée en une gigantesque plaque de givre recouvrant toute la station, saupoudrée d'une neige fraîche qui est tout de suite devenue super collante à son contact. Donc, un coup c'est la patinoire, un coup on se retrouve à ne plus avancer du tout. Youhou... Les pauvres Mizuki, Sylvain et Charrin, qui débutaient le snow ce week end, ont évidemment bien souffert.
Heureusement, le "haut" de la station avait des conditions de neige correctes, avec même une ou deux parties de poudreuse bien sympathiques. D'ailleurs, ce n'est pas un mythe : *aucun* Japonais ne sort des pistes, ce qui est bien pratique pour tracer tout seul les meilleurs coins. Dans le cas de cette station, il n'y en avait quasiment pas, mais bon, ca fait toujours plaisir.

C'est sur le "mur" de la station (qui lui aussi mérite des gillemets, parce que bon, il était gentillet) que j'ai réalisé la prouesse du week-end. Etant un peu en manque de vitesse sur cette station toute plate, je me décide à faire un schuss-tout-droit-je-suis-fou sur ledit mur, profitant de la présence d'une seule personne devant moi. En m'appliquant à bien passer derrière lui pour plus de sécurité. Et voilà que le mec effectue ce qui est probablement le demi-tour le plus rapide que j'aie jamais vu... Et advient ce qui devait arriver : vlan ! Gros carton, qui a fait un énorme *crac*. J'ai tout de suite su que ca ne venait pas de moi, et j'ai vraiment eu les jetons d'avoir cassé en deux le pauvre type (qui en plus n'était pas en tort puisqu'en dessous). Mais non, monsieur va bien, pas de bobo. Par contre, il pointe ma planche du doigt. Il me faut un moment pour comprendre... Ah. Cassée. Mais alors vraiment cassée ! Pliée à 45 degrés au-dessus de la fix avant, rien que ca. Elle a visiblement tapée dans la planche de l'autre, qui heureusement n'a pas eu une égratignure - merci le morceau de plastique moche sur les spatules des planches de location !! J'avais jamais compris à quoi ca servait, mais pour le coup j'étais bien content de l'avoir...
Il a ensuite fallu redescendre chez le loueur. Depuis le haut de la station bien sûr, sinon c'est pas drôle (c'est pas Tignes non plus hein, mais ca fait une trotte quand même). Je vais donc en haut du télésiège pour le prendre à rebrousse-poil. Et bien monsieur pisteur me dit que non non, c'est pas possible ; si je veux descendre, il peut m'appeler la motoneige de secours. Payant ? Ben oui... Ben on va y aller à pied alors !! Enfin, à pied... À luge plutôt, les fesses sur la planche et les bras en guise de frein. Très très drôle d'ailleurs, pas exactement sécurit mais définitivement fun. J'ai eu droit à une bonne dose de regards ahuris de la part des gens que je doublais en étant assis sur ma planche, sans compter tout le bas de la station à mon arrivée. Il faut dire que j'ai une technique assez personnelle pour m'arrêter : je retire la planche de sous mes fesses et j'attends que ca freine tout seul. C'est donc à une vitesse relativement déraisonnable, assis à même la neige, la planche sur les genoux, les bras croisés, et accessoirement toujours en jean et le casque sur les oreilles que je suis arrivé en bas. Pour une fois, je pouvais difficilement en vouloir aux autochtones de me regarder avec des yeux de merlan frit.
C'est con que j'aie oublié de faire des photos (de la planche notamment, qui était assez impressionnante).
Un épisode qui aurait donc été globalement très amusant si je n'avais pas eu à payer 10.000 yen de caution pour la planche cassée...

La fin du week end fut moins forte en émotions, principalement parce que j'ai eu des courbatures si violentes le lundi matin que j'ai été absolument incapable de me lever pour aller surfer.



Pour résumer, ce fût un excellent week end, malgré des conditions de neige pas idéales (mais suffisantes) et grâce à une excellente ambiance avec les compères. Je retiendrai surtout, en dehors de l'épisode de la planche cassée :
- le snow sous la pluie
- la météo absolument aléatoire : tempête de neige, 5 minutes de soleil, re-tempête de neige, etc
- le fait que les télésièges japonais n'ont pas de repose-pieds, ce qui est fort désagréable, et carrément pas de garde-corps pour les deux places, ce qui est effarant au pays des maniaques de la sécurité
- ... il me faut un reflex ! Ce week-end, je vai chasser le D40 d'occase à Akihabara je crois...

La minute politique

Bravo, malgré ce titre, tu lis quand même mon article, c'est courageux et je t'en remercie. Je t'en récompense même, avec le lien suivant :

"OhOh", chanson en mp3 poscastée sur blog.lemonde.fr

Et oui, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, je n'avais pas l'intention de parler moi-même politique, alors que d'autres le font si bien à ma place !! Et en chanson en plus. Mais que demande le peuple !?


Un grand moment de bonheur qui vous a été présenté par Sylvain, grand analyste quotidien du Monde.fr jusque dans les moindres recoins. Rien ne lui échappe, et ce pour notre plus grand plaisir.

Week très attendu, mais mal parti

Ca doit faire maintenant deux semaines que je compte les heures. Et pas seulement celles passées au boulot (ca, ca fait un mois maintenant !), mais bien chacune d'entre elles. Dans l'attente de quoi ..? J'ai tué tout le suspense avec mon titre : ce week-end.
Première raison : lundi est ferié, donc c'est un week end de trois jours.
La vraie raison : je vais faire du snow ! :D

Il se trouve que les presque-beaux-parents de Sylvain possèdent un petit appart' en station qu'ils mettent à notre disposition, "nous" étant le petit couple sus-cité, Max, Ari et moi-même. Soit 5 personnes dans 14 mètres carrés, certes, mais vu les prix du logement en station dans ces contrées, loin de moi l'idée de me plaindre !! On avait prévu de surfer une deuxaine* de jours avec Sarah à Noel, mais les prix exorbitants et la météo médiocre nous y avaient fait renoncer. Ca sera donc la première session de la saison ! Inutile donc de préciser que j'attends ca avec impatience, surtout avec les 90cm de neige qu'il y a actuellement sur place !!

Seulement voilà, évidemment, Murphy n'a pas pu s'empêcher de s'immiscer dans l'affaire.
Le rhume, que je nargue depuis des semaines à grand coup de promenades nocturnes avec plus d'alcool dans le sang que de vêtements sur le dos sans même un éternuement, a choisi cette semaine précisément pour me tomber sur le coin de la figure. Et pas le petit modèle, hein ; la version qui fait tomber les boites de 200 mouchoirs en 24 heures, donne une voix de Bibendum Shamallow et l'impression d'avoir un rat crevé au fond de la gorge...
Bon, le côté positif est que ca m'a donné une très bonne excuse pour ne pas aller "travailler" hier ! :P
Anecdote très croustillante à ce sujet : j'appelle le chef à 8h35 pour me porter pâle. À 8h40, on frappe à ma porte. J'ouvre...
Pour tomber sur la concierge, un thermomètre à la main.
Sous ces airs de gentille préoccupation, à grands coups de "vous êtes sûr que vous ne voulez pas aller à l'hôpital**?", conseils habituels à l'enrhumé et compagnie, ca pue quand même le flicage, à mon humble avis. Du genre : OK, tu te portes pâle, mais on vient quand même vérifier si tu as de la température, et si tu as 37 je vais tout dire à ton chef... Vous imaginez faire ca en France !?


Bien sûr, ca ne s'arrête pas là. Toute personne ayant déjà goûté ne serais-ce qu'un peu aux plaisirs de la Loose savent que Murphy, par définition, frappe toujours deux fois (au moins). Le deuxième coup, c'était ce matin en regardant les prévisions météo pour la station où on va :
Vendredi - soleil ; Samedi - nuages, pluie ; Dimanche - nuages, neige
Vous voyez le problème ? Ils annoncent de la *pluie* sur les pistes. Pour un habitué des Alpes, ca peu paraître à peu près aussi probable que de la neige à Marseille, et pourtant... La neige tombe très bas au Japon, du coup parfois, ben il pleut dessus. Et il se trouve que la station où on va est effectivement très basse : le point le plus haut est à 1100m !! Oui, c'est ridicule, et du coup le dénivelé l'est aussi. Mais il y a de la neige quand même... Enfin jusqu'à samedi, en tout cas. T_T
A tous les coups, je vais me retrouver à faire des cauchemards cette nuit, dans lesquels tout autour de moi se ferait liquéfier par une pluie de merde (probablement au sens littéral) pendant qu'une voix off divinoide se foutra de ma gueule en disant : "t'aurais mieux fait de prendre ton maillot de bain plutôt que ton blouson, tocard".
Je hais la flotte.

*pourquoi donc n'existe-t-il pas de mot francais courant évalent à l'anglais "a couple of..." ?! Ca serait pratique pourtant. Ou alors il y en a un, mais j'ai perdu mon francais...
**Il n'existe pas de cabinets de généralistes au Japon ; même pour les trucs les plus bénins, tout le monde va à l'hôpital.

Pendant un instant, j'ai cru que j'allais travailler

...Mais c'était une fausse alerte, bien sûr.

C'est que ma réunion en fin de semaine dernière laissait présager un petit décollage de ma charge de travail. Il était temps de rendre mon rapport mensuel au grand manitou, bien sûr pas extrêmement rempli mais qui m'a quand même pris un certain temps à écrire - cf ci-dessous.


Si vous n'y comprenez rien, que ca ne vous inquiète pas : j'ai beau l'avoir écrit, je suis absoluement incapable de le lire. C'est aussi ca, la magie des kanjis.
L'intéressant, dans l'histoire, c'est que j'ai eu le droit de réécrire le programme de mon stage moi-même. Ce qui tombe bien, puisqu'il avait visiblement été préparé pour un enfant de 8 ans, ou alors quelqu'un vivant dans une dimension alternative où 8 mois durent en fait 3 semaines... Je sais pas, mais en tout cas ils m'ont pris pour un blaireau. J'ai donc vite fait accéléré tout ca, tassant ce qu'ils avaient prévu pour 8 mois dans les trois premiers et rajoutant des choses un peu plus sérieuses par la suite. Reste à savoir si ils vont prendre ca en compte où continuer au rythme où ils ont envie (je penche plutôt pour la deuxième solution, hélas).

Toujours en fin de semaine dernière, il a été décidé de commencer la modélisation géométrique du système, avec 4 jours dédiés à la tâche. Chouette, du travail, que je me dis - si si, je vous jure : j'en suis arrivé au point de me dire des choses aussi monstrueusement contraires à ma personnalité que "chouette, du travail". Ca vous inquiète ? Moi aussi.
J'en étais donc à me réjouir d'avoir quelque chose à faire en arrivant au bureau ce matin (et à me battre avec mes paupières pour essayer de les décoller, accessoirement, parce que bon, on ne se refait pas complètement non plus hein) quand mon enthousiasme s'est rapidement fait envoyer dans les cordes : voilà que le collègue me sort une copie conforme du système, déjà modélisé en long et en large avec caractéristiques complètes pour un projet précédent, en me disant : jete un oeil à ca, et vois si il y a quelque chose à changer.
Deux minutes plus tard, ma réponse est claire : non.
Et il me reste encore 3 journées et demi attribuées à cette tâche...

Toyko en réalité virtuelle

un post honteusement pompé depuis le blog de mon collègue Javier (récemment inséré dans les liens)




Visiter Tokyo sans bouger de sa chaise, c'est possible... Grâce à ce site qu'il a la classe :

Tokyo VR Project

Un site tout beau, tout geek, qui propose des points de vue panoramiques tournables/zoomables à volonté, sur un principe bien connu (mais qui pour une fois est bien mis en pratique).
Les différents points de vue proposent de nombreux sites connus de Tokyo, même si tout est loin d'être là - il faut admettre que ca représente un boulot monstrueux, quand même !
J'aime bien les vues de nuit, notamment celle de Hibiya...