En boucle dans mon mp3 :
Dans mon lecteur de DivX :
Java - Cendrier
Dans mon lecteur de DivX :
Rien, je joue à la PS3...
Dans ma PS3 :
(de la boulette. A ce rythme, je l'aurai fini à la fin de la semaine) Tony Hawk's Project 8
Ah, la finesse légendaire de l'humour francais.
J'aime pas la Saint-Valentin.
Je pourrais me contenter de cette affirmation; je suis sûr que tout le monde se doute de mes raisons somme toute assez classiques - parce que c'est du foutage de gueule purement commercial, organisée par les vendeurs de chocolats et de fleurs ; pour la nazitude du concept, qui voudrait qu'il y ait un jour spécifique pour se dire qu'on s'aime et se faire des cadeaux, et que surtout il faut bien le faire comme tout le monde suivant une procédure pré-établie ; parce que c'est démoralisant pour les célibataires et les "éloignés", etc.
C'est srictement la même chose ici au Japon : plus consuméristes que tous les européens réunis, les japonais raffolent de ce genre de truc et en font un foin pas possible - je viens de lire que les fabricants de chocolats font la moitié de leur chiffre d'affaires annuel dans la semaine précédent le 14 février... Le fonctionnement est par contre assez nettement différent ici.
le 14.02, ce sont les femmes et elles exclusiment qui offrent des chocolats (et pas autre chose) à la personnes aimée... Mais pas seulement à celle-là. Si la fête a eu du succès du départ, c'était surtout parce que les très timides japonaises avaient ainsi un moyen de se déclarer; mais les pistes sont désormais brouillées. En effet, la notion plus-japonaise-tu-meurs de giri, ou devoir/obligation envers autrui, vient s'en mêler. Tout service rendu s'accompagne ici systématiquement d'une forme de compensation. Ainsi, en dehors des chocolats de déclaration (honmei-choko), il est maintenant de rigueur d'offrir toute une foultitude de giri-choko aux personnes envers qui ont est redevable, patrons, collègues, etc. Résultat, l'objectif de base est complètement perdu puisqu'il est à peu près impossible de distinguer les chocolats "significatifs" dans tout ca... Mais les ventes, elles, sont montées en flèche : les marchands se frottent les mains.
"Quelles misogynes ces japonais, quand même", que vous vous dites sûrement : les femmes font des cadeaux à la pelle et les hommes ne lèvent pas le petit doigt. Mais non ! Point du tout. L'ingéniosité japonaise n'a pas de limites, c'est bien connu. Car pile un mois plus tard, pour le 14.03 donc, il y a l'exclusivité japonaise du "White Day", jour auquel les hommes se doivent de retourner la faveur aux dames leur ayant offert des chocolats. Originellement pondue par un marchand de marshmallow en 1965 (d'où le nom lié à la couleur de la friandise), puis vite reprise par les chocolatiers, c'est une idée absolument machiavélique : ayant déjà recu leurs chocolats un mois plus tôt, ces messieurs se retrouvent dans l'obligation totale, à moins de passer pour un rustre, de rendre la pareille. Ce qui marche d'autant mieux que le giri, bien sûr, pousse à l'achat. Le cadeau traditionnel est donc du chocolat blanc (je pense que très peu de gens sont au courant de l'histoire du marshmallow de nos jours), mais il y a plus de liberté de choix dans le sens homme-femme. Fleurs, mouchoir, n'importe quoi fait l'affaire. Messieurs les chocolatiers, vous avez foiré sur ce coup-là !
On notera que dans l'histoire un homme ne peut pas se déclarer à une femme sans que celle-ci lui ait offert les fameux chocolats. Pas cool.
Pour les expats qui auraient recu un peu de la précieuse denrée hier, sachez qu'une enquête visiblement assez sérieuse indique que le cadeau préféré des japonaises pour le White Day est un bouquet accompagné d'une carte. Vous savez ce qui vous reste à faire : à vos portefeuilles...
Pour ma part, je n'ai pas mangé un gramme de chocolat hier. Je n'aurais pas cru être un jour content de ne pas manger de chocolat !
C'est srictement la même chose ici au Japon : plus consuméristes que tous les européens réunis, les japonais raffolent de ce genre de truc et en font un foin pas possible - je viens de lire que les fabricants de chocolats font la moitié de leur chiffre d'affaires annuel dans la semaine précédent le 14 février... Le fonctionnement est par contre assez nettement différent ici.
le 14.02, ce sont les femmes et elles exclusiment qui offrent des chocolats (et pas autre chose) à la personnes aimée... Mais pas seulement à celle-là. Si la fête a eu du succès du départ, c'était surtout parce que les très timides japonaises avaient ainsi un moyen de se déclarer; mais les pistes sont désormais brouillées. En effet, la notion plus-japonaise-tu-meurs de giri, ou devoir/obligation envers autrui, vient s'en mêler. Tout service rendu s'accompagne ici systématiquement d'une forme de compensation. Ainsi, en dehors des chocolats de déclaration (honmei-choko), il est maintenant de rigueur d'offrir toute une foultitude de giri-choko aux personnes envers qui ont est redevable, patrons, collègues, etc. Résultat, l'objectif de base est complètement perdu puisqu'il est à peu près impossible de distinguer les chocolats "significatifs" dans tout ca... Mais les ventes, elles, sont montées en flèche : les marchands se frottent les mains.
"Quelles misogynes ces japonais, quand même", que vous vous dites sûrement : les femmes font des cadeaux à la pelle et les hommes ne lèvent pas le petit doigt. Mais non ! Point du tout. L'ingéniosité japonaise n'a pas de limites, c'est bien connu. Car pile un mois plus tard, pour le 14.03 donc, il y a l'exclusivité japonaise du "White Day", jour auquel les hommes se doivent de retourner la faveur aux dames leur ayant offert des chocolats. Originellement pondue par un marchand de marshmallow en 1965 (d'où le nom lié à la couleur de la friandise), puis vite reprise par les chocolatiers, c'est une idée absolument machiavélique : ayant déjà recu leurs chocolats un mois plus tôt, ces messieurs se retrouvent dans l'obligation totale, à moins de passer pour un rustre, de rendre la pareille. Ce qui marche d'autant mieux que le giri, bien sûr, pousse à l'achat. Le cadeau traditionnel est donc du chocolat blanc (je pense que très peu de gens sont au courant de l'histoire du marshmallow de nos jours), mais il y a plus de liberté de choix dans le sens homme-femme. Fleurs, mouchoir, n'importe quoi fait l'affaire. Messieurs les chocolatiers, vous avez foiré sur ce coup-là !
On notera que dans l'histoire un homme ne peut pas se déclarer à une femme sans que celle-ci lui ait offert les fameux chocolats. Pas cool.
Pour les expats qui auraient recu un peu de la précieuse denrée hier, sachez qu'une enquête visiblement assez sérieuse indique que le cadeau préféré des japonaises pour le White Day est un bouquet accompagné d'une carte. Vous savez ce qui vous reste à faire : à vos portefeuilles...
Pour ma part, je n'ai pas mangé un gramme de chocolat hier. Je n'aurais pas cru être un jour content de ne pas manger de chocolat !
2 commentaires:
Donc en resume, tu m'arretes si je me trompe, afin de detourner de son but premier la St Valentin tu preconises comme cadeau, polisson que tu es, non pas fleur ou chocolat, mais gel lubrifiant manix? Tout en subtilite le Thomas. Allez t'inquiete, t'as deja fait un emule...
Ma foi, c'était pas exactement ce à quoi je pensais, mais ca me plait bien comme idée !
Enregistrer un commentaire