Petite anecdote tirée de mon vendredi soir à Roppongi...
Après avoir passé ma première semaine au bureau, une décompression digne de ce nom était de rigueur ; je n'avais pas vu Roppongi depuis presque un mois, il était temps de m'y remettre ! Il était temps : moi qu'on appelait Roppongi Master, j'ai réussi à me perdre en allant au Grace - la honte !
J'y suis allé avec Dries et Emiliano, fidèles compagnons de bitures, irremplaçables en ces temps d'explosion du groupe et de solitude. Mais finalement, les deux ont disparu assez rapidement, fort prabablement avec une jolie japonaise au bras, les connaissant (pour Dries je sais pas trop, mais Emiliano c'est sûr :p). Me voila donc tout seul à attendre le premier métro. J'ai passé environ une heure en discussion plaisante et danse avec une charmante demoiselle nommée Haru, d'origine hispano-japonaise (mélange très réussi !), modèle de métier. Seulement voilà, une fois l'heure de fermeture approchant, voilà que mademoiselle s'excuse et se barre. Et lorsque je lui apporte le verre que je lui avais payé et qu'elle avait à peine entamé (alors qu'elle l'avait demandé) pour lui proposer de le finir, voilà qu'elle me néglige comme le premier malotru venu ! Probablement dans la crainte que je me mette à flirter, voire l'inviter à l'hotel ou que ne sais-je (j'ai jamais bien compris comment ça marchait, de toute façon, la drague en boîte). J'imagine que c'est ce qu'on pourrait appeler une 'déformation professionnelle', mais pas très classe quand même, surtout que je n'avais aucune intention de ce genre.
Puisque l'heure de fermeture était arrivée, je sors donc pour rejoindre mes pénates ; En chemin, je m'arrête acheter une boisson au conbini du coin. En sortant, qu'est-ce que je vois? Haru en train de se faire vilainement emmerder par un relou comme on en trouve des camions entiers à la sortie des boîtes, particulièrement au Japon. Elle et sa copine cherchaient manifestement à le fuir, sans grand succès. Je suis resté à observer la scène un instant, jusqu'au moment où le gars se met carrément à la pousser et à la faire tomber. Et voilà que mes jambes se lancent toutes seules en direction de la scène, et que j'interpelle le type... Vraiment pas le genre de chose auquel je suis habitué, surtout en territoire étranger ! Et pourtant me voilà à l'attraper et le raisonner sur un ton (modérément) menaçant, en japonais... Il faut bien dire que le gars faisait dans les 1m60, 60kg, ce qui facilite un peu le travail ! La discussion a à peu près donné ça :
Moi, calme mais ferme : Tu ferais mieux d'arrêter ça.
Lui : Et pourquoi ça?
Moi : Ca se fait pas. Tu vois bien que tu l'emmerdes !
Lui, vaguement provocateur : t'es son mec ?
Moi, parlant lentement : Non, mais toi non plus. Ce que tu viens de faire là, c'est pas très gentleman.
Lui : D'où tu viens, toi ?
Moi : France.
Lui : Les conseils de Francais, je m'en fous.
Moi : Je m'attendais pas à ce que tu m'écoutes...
Lui : Tu me veux quoi alors ??
Moi, grand sourire : Maintenant ? Plus rien. Les filles sont parties depuis longtemps, tu ne peux plus rien leur faire. Allez, bye bye, et bonne nuit !
(une tape sur l'épaule, et direction le métro)
Il m'en a pas fallu plus pour me filer la banane, et me sentir super-héros sur le chemin du retour...
Ce qui, soit dit en passant, ne m'a pas empêché de m'endormir à répétition, au point de rater trois fois la station où j'étais sensé descendre.
Après avoir passé ma première semaine au bureau, une décompression digne de ce nom était de rigueur ; je n'avais pas vu Roppongi depuis presque un mois, il était temps de m'y remettre ! Il était temps : moi qu'on appelait Roppongi Master, j'ai réussi à me perdre en allant au Grace - la honte !
J'y suis allé avec Dries et Emiliano, fidèles compagnons de bitures, irremplaçables en ces temps d'explosion du groupe et de solitude. Mais finalement, les deux ont disparu assez rapidement, fort prabablement avec une jolie japonaise au bras, les connaissant (pour Dries je sais pas trop, mais Emiliano c'est sûr :p). Me voila donc tout seul à attendre le premier métro. J'ai passé environ une heure en discussion plaisante et danse avec une charmante demoiselle nommée Haru, d'origine hispano-japonaise (mélange très réussi !), modèle de métier. Seulement voilà, une fois l'heure de fermeture approchant, voilà que mademoiselle s'excuse et se barre. Et lorsque je lui apporte le verre que je lui avais payé et qu'elle avait à peine entamé (alors qu'elle l'avait demandé) pour lui proposer de le finir, voilà qu'elle me néglige comme le premier malotru venu ! Probablement dans la crainte que je me mette à flirter, voire l'inviter à l'hotel ou que ne sais-je (j'ai jamais bien compris comment ça marchait, de toute façon, la drague en boîte). J'imagine que c'est ce qu'on pourrait appeler une 'déformation professionnelle', mais pas très classe quand même, surtout que je n'avais aucune intention de ce genre.
Puisque l'heure de fermeture était arrivée, je sors donc pour rejoindre mes pénates ; En chemin, je m'arrête acheter une boisson au conbini du coin. En sortant, qu'est-ce que je vois? Haru en train de se faire vilainement emmerder par un relou comme on en trouve des camions entiers à la sortie des boîtes, particulièrement au Japon. Elle et sa copine cherchaient manifestement à le fuir, sans grand succès. Je suis resté à observer la scène un instant, jusqu'au moment où le gars se met carrément à la pousser et à la faire tomber. Et voilà que mes jambes se lancent toutes seules en direction de la scène, et que j'interpelle le type... Vraiment pas le genre de chose auquel je suis habitué, surtout en territoire étranger ! Et pourtant me voilà à l'attraper et le raisonner sur un ton (modérément) menaçant, en japonais... Il faut bien dire que le gars faisait dans les 1m60, 60kg, ce qui facilite un peu le travail ! La discussion a à peu près donné ça :
Moi, calme mais ferme : Tu ferais mieux d'arrêter ça.
Lui : Et pourquoi ça?
Moi : Ca se fait pas. Tu vois bien que tu l'emmerdes !
Lui, vaguement provocateur : t'es son mec ?
Moi, parlant lentement : Non, mais toi non plus. Ce que tu viens de faire là, c'est pas très gentleman.
Lui : D'où tu viens, toi ?
Moi : France.
Lui : Les conseils de Francais, je m'en fous.
Moi : Je m'attendais pas à ce que tu m'écoutes...
Lui : Tu me veux quoi alors ??
Moi, grand sourire : Maintenant ? Plus rien. Les filles sont parties depuis longtemps, tu ne peux plus rien leur faire. Allez, bye bye, et bonne nuit !
(une tape sur l'épaule, et direction le métro)
Il m'en a pas fallu plus pour me filer la banane, et me sentir super-héros sur le chemin du retour...
Ce qui, soit dit en passant, ne m'a pas empêché de m'endormir à répétition, au point de rater trois fois la station où j'étais sensé descendre.
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