16 décembre 2006

Vous reprendrez bien un peu de créativité ?

Pour faire suite au précédent, un petit post de divers fruits de mon imagination.



Un petit "trip", suite à une boutade à propos de la photo que je mettais sur MSN il y a quelques temps, à savoir un portrait de moi en costard où je tirais (volontairement) une tronche de cake. Ce cher Sly me disait : "on dirait un tueur à gages"... On a un peu déliré sur le sujet, et pof, il n'en a pas fallu plus pour que je m'achète un gun en plastique et que je commette l'idiotie ci-dessus. A vrai dire, j'avais quelque chose de plus recherché en tête, et je l'ai toujours d'ailleurs, mais un bon gros rhume a limité mes sorties récemment. Je me suis donc contenté de ce petit "portrait", pour le moment. Si j'arrive à mettre en pratique mon idée originale, ça se trouvera quelque part dans ce coin du net...




Ca n'a rien d'extrêmement créatif, mais bon, ça s'en rapproche suffisamment pour être inhabituel de ma part ; encore un peu de calligraphie, réalisée pendant mon "homestay" le mois dernier - dont je n'ai pas parlé ici, d'ailleurs ; probablement parce que c'était franchement inintéressant... Le kanji signifie : esprit, intellect. Avec cadre, et tout. Ca serait la classe, si je n'avais pas le talent de calligraphe d'un cancre japonais dislexique de 4 ans.
Notez sur le côté les deux petits kanjis, qui sont sensés être mon prénom ; Tô (richesse), Masu (augmenter) ; grosso modo, 'devenir riche'.... J'en ai trouvé une autre version récemment, pas beaucoup plus maligne, mais moins matérialiste : To (sabre/katana), Ma (droit/juste), Su (purifier) ; ce qui pourrait se traduire par 'le katana purificateur de la justice', ce qui est suffisamment idiot pour me plaire. Evidemment, tout cela est très douteux, je sais ; mais bon, c'est pas moi qui ai choisi les kanjis qui se lisent comme les syllabes de mon prénom, et il se trouve que le choix n'est pas franchement large.


Enfin, une petite production bien débile, qui date un peu mais que je n'ai jamais rendue 'publique'. L'enfant illégitime d'un dimanche de désoeuvrement intense et d'une gueule de bois monumentale, saupoudré d'une fine couche de nostalgie pré-départ de Kchan (j'étais en train de déménager)... Je comptais en faire des cartes postales, que j'aurais utilisées pour inviter des gens à ma petite fête de départ pour le Japon. Je ne l'ai évidemment pas fait, pour les raisons que vous savez (mais si, vous savez. Allez les légumes, un petit effort. Je vous donne la première lettre : F . . . . . )

09 décembre 2006

Travaux manuels

Quand Vulcanus nous fait faire des activités culturelles, on devrait s'en sentir grandis ; et pourtant, je ne peux pas m'empêcher de me sentir de retour en primaire... La plupart de ces activités étant finalement des bons vieux travaux manuels. Aujourd'hui, je vous présente les fruits du travail de mes grosses mains maladroites.

I] Poterie

La moins récente de cette activités était un petit cours de poterie traditionnelle japonaise. Qui a du coûter la peau des yeux de la tête à notre cher Centre, mais bon, passons parce que c'était sympa (et qu'il ne faut pas cracher dans la soupe).
Pour résumer, c'est aussi difficile que l'on pourrait croire... Heureusement, les coupes japonaises sont traditionnellement irrégulières et avec des traces de doigts, ce qui m'arrange bien !


(C'est relativement illisible sur la photo, mais il est écrit sur le fond : Thomas en katakana, et la date).


II] "Fuurin"(風鈴), ou clochette à vent

Ca sonne affreusement mal en français, mais ça n'en est pas moins un objet très traditionnel japonais (bien que ça vienne de Chine, comme une grosse partie des traditions japonaises d'ailleurs). Ce sont de petites clochettes aux battant desquelles on suspend un bout de papier, ce qui fait qu'elle sonne quand il y a un peu de vent. Ca donne une petit bruit agréable et relaxant. On les suspend à l'angle nord-est de la maison, qui est "la direction d'où vient le mal", va savoir pourquoi, pour éloigner les monstres et les mauvais esprits. Ces petits machins, quand ils sont faits par de grands maîtres, peuvent atteindre le prix d'une Porsche, voire d'une maison... Les nôtres, avec leur son pitoyable et leurs décorations miséroïdes, ne valent évidemment pas une cacahuète.



On en trouve de toutes les formes et tous les matériaux ; celles ci étaient en verre.
1) Souffler le verre (ou plutôt, souffler dans le tube quand le pro dit de le faire, et le laisser faire tout le boulot. Ca demande quelques années d'expérience, visiblement)
2) Peindre... par l'intérieur. Bonjour la galère.
Pour ma part, j'ai commis ça : (motif librement inspiré de quelqu'un qui se reconnaîtra)

05 décembre 2006

Fausses notes et katanas à poisson

Un post en lice pour la compétition du titre le plus con de l'histoire.


C'est l'histoire d'une nuit bien remplie...

Il était prévu qu'on visite le 'Tsukiji fish market' avec les compères Vulcaniens, un beau mardi matin. Mais vraiment très matin... A 9 heures, il ne s'y passe plus rien d'intéressant ; les enchères et autres trucs rigolos ont lieu entre 5 et 6 heures du matin. Sachant que c'est à plus d'une heure de trajet de chez moi, c'était potentiellement assez douloureux.
Mais n'étant pas le seul dans ce cas, on a eu, avec la majorité desdits collègues, de rester sur Tokyo pour la nuit pour s'éviter le désagrément de se lever à 4 heures du matin. Mais puisque les gaillards ne sont pas exactement du genre à gentillement aller faire dodo à 10 heures dans leur hotel-capsule, le programme était de passer la nuit dans un karaoké, en bons petits japonais en devenir... Solution économique s'il en est; pour à peine 10€ par tête, on a eu une réservation de 23h à 5h ! Pour ce qui est de la boisson, on arrive tous avec des sacs, on commande la bière syndicale, puis c'est refill à l'envi; merci la salle privée sans caméra et les combini qui vendent de la bière à 4 € le litre... Il faut bien dire que, de toute façon, on était déjà relativement torchés en arrivant sur place ! C'est à dire que pour supporter les beuglements de mes chers presque-compatriotes, il faut au moins ça. C'est qu'ils ont été environ une demi-octave et deux mesures à côté de l'original, la plupart du temps, ce qui fait un peu mal aux oreilles. Y'a des jours, on est content d'être partiellement sourd !!

Deux casseurs d'oreilles professionnels. L'un l'est volotairement, l'autre... hum..

Bon, je dis ça, mais j'ai pas de talent particulier pour la chose non plus, hein. Je me suis pas vraiment entendu chanter 'I'm a slave for you' (oui, oui, de Britney) avec le taux d'alcoolémie d'un artillier suisse en exercice (spéciale dédicace...), mais ça devait pas exactement être une leçon de justesse non plus - bon, au moins, j'avais le bénéfice du second degré, et bien sûr Sylvain, grand expert es Britney Spears, pour me seconder.

Niveau musique, ça volait vraiment très haut.

Le gang des italiens, surmotivés et presque pas trop faux, mais ayant définitivement mauvais goût.

6 heures dans ces conditions, c'est plus qu'un homme normalement constitué peut en supporter; je me suis donc affalé sur le tas de fringues le plus proche et roupillé pour les 2 ou 3 dernières heures, la tête dans l'enceinte qui crachait inlassablement ses bons 110 dB de beuglements de bêtes agonisantes... Au grand dam de Sylvain, qui s'est senti un peu seul, au point de rentrer chez lui et de faire l'impasse sur la suite, qui était pourtant un peu la raison de notre présence, à l'origine...



La suite, donc.
5 heures du matin, toujours relativement pleins, direction Tsukiji, dans un froid de canard... Apres une tentative de visite, mon organisme a assez rapidement posé son véto, avec pour arguments 'dodo' et 'froid'. Solution maison : siesta dans la station de métro ! La grande classe. Réveil une petite heure plus tard, pour le rendez-vous officiel avec profs et compagnie et la visite "guidée". L'attraction, en plus de la visite des lieux, qui vaut le coup en soi, consistait principalement à regarder un thon se faire découper, et à en manger un peu en bonus.

La bête, ma foi, d'un fort beau gabarit (même coupé en deux...)

les armes du crime, d'un très beau gabarit aussi ! Le machin géant est fait exactement comme un katana (par les mêmes forgerons, d'ailleurs), et fait son bon mètre cinquante de longueur...

Voilà ce qu'on a pu déguster. C'est réputé pour être la meilleure partie du thon, meilleure même que l'otoro.
Effectivement, c'était un délice !

Ensuite, un petit tour des lieux pas inintéressant a clos la visite. Entre les poissons ultra-frais à l'air si succulents qui m'a fallu me flageller mentalement pour ne pas me jeter dessus, et les machins inommables qui ressemblent à des limaces aquatiques, mon coeur a (littéralement) balancé...

Miaaaaaaaaaaaaaaam !! *bave abondamment*

beuuuuuuuuuuurk !! *se détourne rapidement, avant le drame*


La journée n'était pas terminée pour autant ; suite à ça, il y avait encore au programme la visite d'un mignon petit parc (herbe bien entretenue, très confortable); une brève croisière (banquette moëlleuses, mais manque un peu de place); et enfin, un bon petit resto d'okonomiyaki, une expèce d'omelette de tout et n'importe quoi, à faire cuire soi-même sur plaque chauffante. J'en ai même fait une pause dans mon sommeil, pour l'occasion. Evidemment, je m'y suis remis de plus belle dès la fin du repas (oui, même dans le métro, ce qui m'a valu une fois de plus un aller-retour gratuit), et ce jusqu'au lendemain matin... :p

Edo-Fukagawa Museum


Pour ouvrir ladite floppée de posts, un peu de culture (ça contrebalançera peut-être un peu la suite...).

Pas que j'aille au musée de mon propre chef, juste pour me culturer; ça se saurait. Non, c'était à l'occasion de la préparation de ma "final -fucking- presentation", comme on l'appelle affectueusement entre nous. Une gentille petite présentation orale (en jap' bien sûr) que l'on doit se taper, costard et powerpoint à l'appui, juste avant noël, pour conclure les cours de japonais et montrer à nos chers industriels de patrons comment on est devenus super balèzes en japonais.
Le sujet est, youpi tralala, "L'habitation japonaise, tradition et modernité" (évidemment, tout sujet d'étude qui se respecte ayant un rapport avec le Japon doit contenir les mots "tradition et modernité"...). Ce qui explique le pourquoi du comment de notre visite au Edo Fukagawa, qui est une reconstitution d'un petit quartier de Tokyo à l'époque Edo - soit il y a deux siècles, grosso modo.
Pour ceux d'entre vous qui passent trop de temps à regarder Kenshin et consorts, et qui se demandent à quoi ça ressemble en vrai, ben voilà...

détail qui tue, ils ont même reconstitué le chat sur le toit, avec miaulement et tout...

"maison de pêcheur"
(pour les mous du bulbe, elle est pas ouverte aux vents, juste coupée en deux!)


ひさしぶりだな

un titre qui pourrait se traduire par : "ça fait un bail..."

Me voilà de retour donc, après une bonne grosse absence sans réelle justification - du point de vue du sens commun en tout cas, puisque la flemme est de mon point de vue une excuse tout à fait valable.
Après un mois sans poster, j'ai évidemment un certain nombre de choses à raconter...
Histoire de s'y retrouver, je vais essayer de classer tout ça dans des posts différents. Attendez-vous à une floppée de posts dans les heures/jours à venir, donc...