16 décembre 2006

Vous reprendrez bien un peu de créativité ?

Pour faire suite au précédent, un petit post de divers fruits de mon imagination.



Un petit "trip", suite à une boutade à propos de la photo que je mettais sur MSN il y a quelques temps, à savoir un portrait de moi en costard où je tirais (volontairement) une tronche de cake. Ce cher Sly me disait : "on dirait un tueur à gages"... On a un peu déliré sur le sujet, et pof, il n'en a pas fallu plus pour que je m'achète un gun en plastique et que je commette l'idiotie ci-dessus. A vrai dire, j'avais quelque chose de plus recherché en tête, et je l'ai toujours d'ailleurs, mais un bon gros rhume a limité mes sorties récemment. Je me suis donc contenté de ce petit "portrait", pour le moment. Si j'arrive à mettre en pratique mon idée originale, ça se trouvera quelque part dans ce coin du net...




Ca n'a rien d'extrêmement créatif, mais bon, ça s'en rapproche suffisamment pour être inhabituel de ma part ; encore un peu de calligraphie, réalisée pendant mon "homestay" le mois dernier - dont je n'ai pas parlé ici, d'ailleurs ; probablement parce que c'était franchement inintéressant... Le kanji signifie : esprit, intellect. Avec cadre, et tout. Ca serait la classe, si je n'avais pas le talent de calligraphe d'un cancre japonais dislexique de 4 ans.
Notez sur le côté les deux petits kanjis, qui sont sensés être mon prénom ; Tô (richesse), Masu (augmenter) ; grosso modo, 'devenir riche'.... J'en ai trouvé une autre version récemment, pas beaucoup plus maligne, mais moins matérialiste : To (sabre/katana), Ma (droit/juste), Su (purifier) ; ce qui pourrait se traduire par 'le katana purificateur de la justice', ce qui est suffisamment idiot pour me plaire. Evidemment, tout cela est très douteux, je sais ; mais bon, c'est pas moi qui ai choisi les kanjis qui se lisent comme les syllabes de mon prénom, et il se trouve que le choix n'est pas franchement large.


Enfin, une petite production bien débile, qui date un peu mais que je n'ai jamais rendue 'publique'. L'enfant illégitime d'un dimanche de désoeuvrement intense et d'une gueule de bois monumentale, saupoudré d'une fine couche de nostalgie pré-départ de Kchan (j'étais en train de déménager)... Je comptais en faire des cartes postales, que j'aurais utilisées pour inviter des gens à ma petite fête de départ pour le Japon. Je ne l'ai évidemment pas fait, pour les raisons que vous savez (mais si, vous savez. Allez les légumes, un petit effort. Je vous donne la première lettre : F . . . . . )

09 décembre 2006

Travaux manuels

Quand Vulcanus nous fait faire des activités culturelles, on devrait s'en sentir grandis ; et pourtant, je ne peux pas m'empêcher de me sentir de retour en primaire... La plupart de ces activités étant finalement des bons vieux travaux manuels. Aujourd'hui, je vous présente les fruits du travail de mes grosses mains maladroites.

I] Poterie

La moins récente de cette activités était un petit cours de poterie traditionnelle japonaise. Qui a du coûter la peau des yeux de la tête à notre cher Centre, mais bon, passons parce que c'était sympa (et qu'il ne faut pas cracher dans la soupe).
Pour résumer, c'est aussi difficile que l'on pourrait croire... Heureusement, les coupes japonaises sont traditionnellement irrégulières et avec des traces de doigts, ce qui m'arrange bien !


(C'est relativement illisible sur la photo, mais il est écrit sur le fond : Thomas en katakana, et la date).


II] "Fuurin"(風鈴), ou clochette à vent

Ca sonne affreusement mal en français, mais ça n'en est pas moins un objet très traditionnel japonais (bien que ça vienne de Chine, comme une grosse partie des traditions japonaises d'ailleurs). Ce sont de petites clochettes aux battant desquelles on suspend un bout de papier, ce qui fait qu'elle sonne quand il y a un peu de vent. Ca donne une petit bruit agréable et relaxant. On les suspend à l'angle nord-est de la maison, qui est "la direction d'où vient le mal", va savoir pourquoi, pour éloigner les monstres et les mauvais esprits. Ces petits machins, quand ils sont faits par de grands maîtres, peuvent atteindre le prix d'une Porsche, voire d'une maison... Les nôtres, avec leur son pitoyable et leurs décorations miséroïdes, ne valent évidemment pas une cacahuète.



On en trouve de toutes les formes et tous les matériaux ; celles ci étaient en verre.
1) Souffler le verre (ou plutôt, souffler dans le tube quand le pro dit de le faire, et le laisser faire tout le boulot. Ca demande quelques années d'expérience, visiblement)
2) Peindre... par l'intérieur. Bonjour la galère.
Pour ma part, j'ai commis ça : (motif librement inspiré de quelqu'un qui se reconnaîtra)

05 décembre 2006

Fausses notes et katanas à poisson

Un post en lice pour la compétition du titre le plus con de l'histoire.


C'est l'histoire d'une nuit bien remplie...

Il était prévu qu'on visite le 'Tsukiji fish market' avec les compères Vulcaniens, un beau mardi matin. Mais vraiment très matin... A 9 heures, il ne s'y passe plus rien d'intéressant ; les enchères et autres trucs rigolos ont lieu entre 5 et 6 heures du matin. Sachant que c'est à plus d'une heure de trajet de chez moi, c'était potentiellement assez douloureux.
Mais n'étant pas le seul dans ce cas, on a eu, avec la majorité desdits collègues, de rester sur Tokyo pour la nuit pour s'éviter le désagrément de se lever à 4 heures du matin. Mais puisque les gaillards ne sont pas exactement du genre à gentillement aller faire dodo à 10 heures dans leur hotel-capsule, le programme était de passer la nuit dans un karaoké, en bons petits japonais en devenir... Solution économique s'il en est; pour à peine 10€ par tête, on a eu une réservation de 23h à 5h ! Pour ce qui est de la boisson, on arrive tous avec des sacs, on commande la bière syndicale, puis c'est refill à l'envi; merci la salle privée sans caméra et les combini qui vendent de la bière à 4 € le litre... Il faut bien dire que, de toute façon, on était déjà relativement torchés en arrivant sur place ! C'est à dire que pour supporter les beuglements de mes chers presque-compatriotes, il faut au moins ça. C'est qu'ils ont été environ une demi-octave et deux mesures à côté de l'original, la plupart du temps, ce qui fait un peu mal aux oreilles. Y'a des jours, on est content d'être partiellement sourd !!

Deux casseurs d'oreilles professionnels. L'un l'est volotairement, l'autre... hum..

Bon, je dis ça, mais j'ai pas de talent particulier pour la chose non plus, hein. Je me suis pas vraiment entendu chanter 'I'm a slave for you' (oui, oui, de Britney) avec le taux d'alcoolémie d'un artillier suisse en exercice (spéciale dédicace...), mais ça devait pas exactement être une leçon de justesse non plus - bon, au moins, j'avais le bénéfice du second degré, et bien sûr Sylvain, grand expert es Britney Spears, pour me seconder.

Niveau musique, ça volait vraiment très haut.

Le gang des italiens, surmotivés et presque pas trop faux, mais ayant définitivement mauvais goût.

6 heures dans ces conditions, c'est plus qu'un homme normalement constitué peut en supporter; je me suis donc affalé sur le tas de fringues le plus proche et roupillé pour les 2 ou 3 dernières heures, la tête dans l'enceinte qui crachait inlassablement ses bons 110 dB de beuglements de bêtes agonisantes... Au grand dam de Sylvain, qui s'est senti un peu seul, au point de rentrer chez lui et de faire l'impasse sur la suite, qui était pourtant un peu la raison de notre présence, à l'origine...



La suite, donc.
5 heures du matin, toujours relativement pleins, direction Tsukiji, dans un froid de canard... Apres une tentative de visite, mon organisme a assez rapidement posé son véto, avec pour arguments 'dodo' et 'froid'. Solution maison : siesta dans la station de métro ! La grande classe. Réveil une petite heure plus tard, pour le rendez-vous officiel avec profs et compagnie et la visite "guidée". L'attraction, en plus de la visite des lieux, qui vaut le coup en soi, consistait principalement à regarder un thon se faire découper, et à en manger un peu en bonus.

La bête, ma foi, d'un fort beau gabarit (même coupé en deux...)

les armes du crime, d'un très beau gabarit aussi ! Le machin géant est fait exactement comme un katana (par les mêmes forgerons, d'ailleurs), et fait son bon mètre cinquante de longueur...

Voilà ce qu'on a pu déguster. C'est réputé pour être la meilleure partie du thon, meilleure même que l'otoro.
Effectivement, c'était un délice !

Ensuite, un petit tour des lieux pas inintéressant a clos la visite. Entre les poissons ultra-frais à l'air si succulents qui m'a fallu me flageller mentalement pour ne pas me jeter dessus, et les machins inommables qui ressemblent à des limaces aquatiques, mon coeur a (littéralement) balancé...

Miaaaaaaaaaaaaaaam !! *bave abondamment*

beuuuuuuuuuuurk !! *se détourne rapidement, avant le drame*


La journée n'était pas terminée pour autant ; suite à ça, il y avait encore au programme la visite d'un mignon petit parc (herbe bien entretenue, très confortable); une brève croisière (banquette moëlleuses, mais manque un peu de place); et enfin, un bon petit resto d'okonomiyaki, une expèce d'omelette de tout et n'importe quoi, à faire cuire soi-même sur plaque chauffante. J'en ai même fait une pause dans mon sommeil, pour l'occasion. Evidemment, je m'y suis remis de plus belle dès la fin du repas (oui, même dans le métro, ce qui m'a valu une fois de plus un aller-retour gratuit), et ce jusqu'au lendemain matin... :p

Edo-Fukagawa Museum


Pour ouvrir ladite floppée de posts, un peu de culture (ça contrebalançera peut-être un peu la suite...).

Pas que j'aille au musée de mon propre chef, juste pour me culturer; ça se saurait. Non, c'était à l'occasion de la préparation de ma "final -fucking- presentation", comme on l'appelle affectueusement entre nous. Une gentille petite présentation orale (en jap' bien sûr) que l'on doit se taper, costard et powerpoint à l'appui, juste avant noël, pour conclure les cours de japonais et montrer à nos chers industriels de patrons comment on est devenus super balèzes en japonais.
Le sujet est, youpi tralala, "L'habitation japonaise, tradition et modernité" (évidemment, tout sujet d'étude qui se respecte ayant un rapport avec le Japon doit contenir les mots "tradition et modernité"...). Ce qui explique le pourquoi du comment de notre visite au Edo Fukagawa, qui est une reconstitution d'un petit quartier de Tokyo à l'époque Edo - soit il y a deux siècles, grosso modo.
Pour ceux d'entre vous qui passent trop de temps à regarder Kenshin et consorts, et qui se demandent à quoi ça ressemble en vrai, ben voilà...

détail qui tue, ils ont même reconstitué le chat sur le toit, avec miaulement et tout...

"maison de pêcheur"
(pour les mous du bulbe, elle est pas ouverte aux vents, juste coupée en deux!)


ひさしぶりだな

un titre qui pourrait se traduire par : "ça fait un bail..."

Me voilà de retour donc, après une bonne grosse absence sans réelle justification - du point de vue du sens commun en tout cas, puisque la flemme est de mon point de vue une excuse tout à fait valable.
Après un mois sans poster, j'ai évidemment un certain nombre de choses à raconter...
Histoire de s'y retrouver, je vais essayer de classer tout ça dans des posts différents. Attendez-vous à une floppée de posts dans les heures/jours à venir, donc...

03 novembre 2006

Nouvel accès de gadgetomania

Et voilà, je suis encore allé à Akihabara...

Oui, j'aime le blanc.

Après le téléphone qui fait la vaisselle (cf post précédent), et la PSP d'la mort qui tue à pas cher, c'est sur un mignon petit Palm que j'ai jeté mon dévolu. Et ce, pour la ridicule somme de 10.000 Yen (66 €) !
Un achat motivé principalement par des ambitions louables, sisi : le but étant de m'en servir de dictionnaire électronique, denshijisho comme on dit ici. Ceux que l'on trouve dans le commerce :
1- coûtent la peau du c*l ;
2- sont faits pour les japonais qui aprennent l'anglais et pas l'inverse ;
3- ne permettent pas de rentrer des kanjis à la main.
Voilà donc pourquoi j'ai opté pour le Palm, qui permet donc de faire ça beaucoup mieux qu'un truc plus cher, tout en étant beaucoup plus geek !! Il suffit de télécharger l'excellent logiciel PAdict, qui est non seulement gratuit mais open source (ça va faire plaisir à Max). C'est un vrai bonheur à utiliser.

La fonction dictionnaire, avec entrée en anglais, kana, romaji, kanji... Très très complet, le dictionnaire comprend plus de 100.000 entrées. Le dictionnaire est Edict, un projet très sérieux basé sur les mêmes données que le Cannon Wordtank, si j'ai bien compris. Digne de confiance, donc. Inévitablement, certaines de ces entrées sont un peu exotiques... (Cf photo, si vous arrivez à lire)

L'excellente fonction de reconnaissance de Kanjis. Fonctionne à merveille. C'est un bonheur indescriptible que de pouvoir faire ça, toute personne étudiant ou ayant étudié le japonais vous le dira.

Evidemment, la bestiole permet aussi des activités un peu moin studieuses :
Je passe sous silence les fonctions organiseur & co, surtout que je n'en ai absolument pas l'utilité (j'aime mon bordel, il se porte bien merci).

Enfin bref, c'est génial, je m'éclate comme un petit fou ; ça me remotiverait presque à bosser mes cours !
A ce propos, j'ai passé un JLPT3 blanc cette semaine ... et je l'ai eu ! :D Espérons que ca se passe aussi bien (ou mieux, parce c'était très short !) au vrai, dans un mois.


If anyone is interested about details, ie which Palm to buy and how to set it up as a denshijisho, I'd be happy to answer questions. If you can handle yourself, have a look at this great page : The Super Dictionnary
I disagree with him about one thing only : a low-res Palm like my Z22 if sufficient to read japanese characters correctly, even if it is not optimal...

Week end à Nikko

Enfin un post qui ressemble un peu à un récit de voyage...


Le week end dernier, je suis sorti de la métropole pour la première fois - il était temps... Sortie en petit commité : Sabine l'autrichienne, Daan le néerlandais, Jani le finlandais et Michael le francais (et moi, accessoirement). Destination : Nikko. Une petite ville très touristique dans la montagne, à deux heures de train de Tokyo. C'est tout près d'un Parc National, réputé pour ses Onsens (sources chaudes) et éventuellement pour les sports d'hiver. La ville est aussi connue pour son gigantesque complexe de temples bouddhistes anciens. Mais à cette période de l'année, l'attraction principale, c'est le "Koyo": avec l'automne, les feuillages se colorent en jaune, orange ou rouge, tandis que d'autres restent au vert, et ça donne de jolis paysages. Ca a l'air un peu banal comme ça, mais c'est un des gros évènements de l'année pour les japonais, ils semblerait; ils attachent beaucoup d'importance aux saisons. Il n'y a qu'à voir tout le tintsoin qu'ils font pour la fleuraison des cerisiers...(à ce sujet, plus de détail l'année prochaine !)

Départ à l'aube le samedi matin. Tellement tôt que j'avais décidé de rester la nuit sur Tokyo pour éviter de m'ajouter 1h30 de voyage, et donc de me lever à 5 heures... Evidemment, rester bien sagement dans un hotel n'était pas au programme, sûrement pas un vendredi soir ! Et une chose en entraînant l'autre, voilà que je me retrouve en boîte, bien éméché, avec Jeff Mills aux platines. Résultat : une alcoolémie croissante et plusieurs heures de danse endiablée dans une atmosphère irrespirable... Incroyable d'ailleurs comme les japonais, si pointilleux sur l'hygiène et les odeurs corporelles en particulier, s'en balancent complètement quand ils vont en boîte (en tout cas à celle là).
Donc voilà, je me retrouve vaille que vaille au point de rendez-vous quelques heures plus tard (je passe sous silence mes activités dans l'intervalle, faut pas déconner, la famille lit !!), pas frais, mais alors pas du tout. Je l'aurai un peu cherché, me direz-vous, et je ne vous contredirais pas ... Deux heures de roupille dans le train (qui ressemble étrangement aux métros, soit dit en passant) n'ont pas vraiment réussi à me requinquer. Une fois sur place, alors que les autres se préparent à partir aussi sec en rando/ballade pour l'après midi, je décide de me contenter de visiter les temples pour aujourd'hui, et on verra demain pour la rando... Pas fous non plus... Quelques extraits :

"le-pont-sacré-dont-je-n'ai-pas-retenu-le-nom"

détail d'un temple. J'adore ces colonnes... Il y en a partout dans les temples.

Un temple bien japonais comme il faut...

Porte de la cour intérieure du temple principal, monument assez célèbre.

L'entrée d'un petit temple, à l'écart, vaguement à l'abandon. Je l'ai préféré aux gros machins, au final.

Vue sur les jardins (spéciale dédicace à François !), avec bien sûr...

...les incournables carpes !

Au final, je n'ai pas (du tout) regretté mon choix ; surtout que le bus qui a emmené les collègues sur la montagne s'est retrouvé pris dans des embouteillages monstres, à l'aller comme au retour (quand je vous disais que le Koyo est un évènement populaire...), ce qui fait qu'ils ont passé 4 heures dans le bus au lieu de 2 ! Pendant ce temps, je faisais bouillir mes doigts de pieds (en éventail, bien sûr) dans l'Ofuro (bain japonais) de l'hotel, pépère...
Après une soirée inintéressante (Nikko, ville morte !), à l'exception d'une émission très instructive sur le language des signes qui nous à bien fait marrer ("il pleut à Tokyo", c'est une phrase très hip hop...comprenne qui pourra), le lendemain est consacré à la ballade. Parce qu'on est un peu flemmards, on a snobbé les randonnées les plus prisées, très probablement blindées de monde, pour se faire le tour du lac Chuzenji. 5 heures de marche, quand même... Là encore, quelques extraits :
Bon, c'est une peu une propriété privée... On a eu du mal à trouver le début du chemin.. :p

C'est vrai que ça a de la gueule quand même, non ?


L'album photo complet est disponible sur mon compte Flickr, jetez-y un oeil :

25 octobre 2006

"Salaryman's night out"

Pardon pour le silence prolongé et l'absence de nouvelles, pour ceux qui en attendaient... Pas que je me sois fait découper au katana par une bande de Yakuzas nains ou quoi que ce soit, juste parce que somme toute, il ne se passe quand même pas grand chose de palpitant dans mon quotidien actuel (ce qui ne l'empêche pas d'être bien chargé). Et puis par flemme, aussi, bien sûr. En tout cas, ce post ne va pas beaucoup arranger les choses de ce côté...

Je voudrais juste poster un petit lien vers le blog (pour le moins fourni, contrairement au mien) de mon collègue Oscar, aka Locke, qui m'a bien fait marrer. C'est en espagnol, certes, mais la vidéo est en anglais (...comment ça, l'anglais ça ne vous va pas non plus !?). Elle tape en plein dans le mille, c'est exactement l'impression que j'en ai eu ! Et c'est si bien raconté...

Salaryman's night out @ Locke.es

Thank you Oscar for the nice link

Pour ceux qui lisent l'espagnol, je ne peux que fortement vous conseiller de jeter un oeil sur le reste de sa catégorie Japon (voire le reste...), la plupart des posts sont de la même trempe.

12 octobre 2006

Trucs & Astuces pour intégrer Vulcanus...

J'écris ce post en réponse à un commentaire laissé parce cher 'Anonyme' (il m'écrit souvent, celui-là, tiens...). 'Anonyme', donc, voudrait partir avec Vulcanus et me demandait, en gros, quel genre de profil les décideurs recherchent.
Puisque c'est probablement un sujet qui n'intéresse pas que lui, autant en faire un post plutôt qu'un commentaire qui pourrira au fond d'un autre post sans rapport. Qui sait, ça me ramènera peut-être du lectorat...

D'abord, je suis tout à fait d'accord avec toi, cher Anonyme (promis, j'arrête avec ça maintenant; je charrie parce que quand même, j'aime bien savoir à qui je m'adresse) - je suis tout à fait d'accord avec toi, donc, quand tu dis que Vulcanus est la meilleure opportunité de stage au Japon.
C'est pas comme si j'en avais essayé d'autres, mais j'ai quand même fait mes petites recherches et honnêtement, rien de ce que j'ai trouvé n'arrivait à la cheville de ce programme ! Pour un petit récapitulatif, vous pouvez jeter un oeil à mon ancien post 'queslques précisions sur Vulcanus'; mais je peux résumer assez simplement : pas besoin de chercher soi-même l'entreprise hôte, une bourse conséquente, un logement assuré, des cours de japonais de qualité, les questions administratives réglées d'avance... J'en passe, et peut-être bien des meilleures. Bref, non seulement on vous envoit au Japon, mais on vous chouchoute, on vous cocoone, on vous gâte !! Dans ces conditions, ça vaut bien le coup de subir un nom de programme qui se prête un peu trop aux jeux de mots salaces.


Ceci étant dit, j'essaie d'arrêter un peu de digresser et de répondre à la question...
Ce qui va suivre n'est que le fruit des mes modestes déductions à partir de ma propre sélection, de ce que je sais du profil de mes camarades, et de quelques discussions avec le staff de du EU-Japan Center. Merci de ne pas me fustiger si ça ne suffit pas à vous faire admettre !
Pour ce qui est du niveau de japonais, je pense que ça compte peu, voire pas du tout dans la sélection : pour preuve, la plupart des sélectionnés de cette année (au moins 80%) sont arrivés avec un niveau 0 en japonais. Si le programme comprend 4 mois de cours intensifs, c'est pas pour rien ; après ça, même quelqu'un qui arrive débutant est sensé avoir un niveau suffisant pour faire son stage dans de bonnes conditions. Il ne semble pas que les gens ayant un éxpérience quelconque du Japon soient favorisés. Encore une fois, la plupart des participants de cette année n'avaient jamais mis les pieds au pays du soleil levant avant Vulcanus.
Par contre, le niveau d'anglais est essentiel : même si on a quelques participants cette année qui ne sont pas des flèches dans ce domaine, la plupart ne sont pas loin d'être bilingues, et ça simplifie grandement la vie une fois sélectionné. Ne pas oublier que les cours de japonais sont en anglais ; déjà que c'est rude pour les neurones en étant 'fluent', si il faut galérer à tout traduire *deux* fois... Bonjour les maux de tête...
De mon point de vue, le critère numéro un est : la CAPACITE D'ADAPTATION. Oui, c'est vague. L'idéal serait de montrer que vous êtes capables de gérer psychologiquement un changement d'environnement aussi radical, mais aussi d'apprendre une nouvelle langue (et pas la plus simple) dans un délai bref, et de vous plier aux contraintes du monde du travail japonais (qui est un terrain à peu près aussi familier aux étudiants français - moi y compris - que... je sais pas moi, la surface de Saturne, par exemple). Pour maximiser vos chances d'être sélectionnés, essayez de mettre en avant une expérience à l'étranger, si vous en avez. Pour ma part, j'ai lourdement insisté sur mon stage au Chili (où je suis arrivé sans parler l'espagnol) dans mes lettres de motivation, et je pense que ça a beaucoup joué en ma faveur. Un esprit ouvert et international serait plus que bienvenu. Parler d'autres langues étrangères que l'anglais est probablement un plus non négligeable, même si ça ne vous servira à rien en pratique.
L'autre point qui joue beaucoup, bien que ça ne soit pas très facile à faire jouer en sa faveur : la MOTIVATION. Essayez de justifier votre envie d'aller au Japon par des arguments un peu plus 'béton' que "je veux jouer à la PS3 avant tout le monde", "j'adore les ramen" ou "il parait que les japonaises raffolent des français, peut-être que je pourrais enfin avoir une vie sexuelle". Sérieusement, réfléchissez-y bien et pondez un truc vraiment convaincant dans votre lettre de motivation, vous aurez déjà fait une bonne partie du chemin. Ca peut être une projet professionnel, ou même des raisons personnelles (rejoindre sa copine, c'est quand même un argument un peu faible...).
Bien sûr, le nom de l'école/l'université dont vous venez pèsera probablement beaucoup dans la balance. Sûrement plus que le détail de vos diplômes ou a fortiori que vos notes. Cette année, pour 5 français, il y a deux Normaliens et deux INSAiens... Pour ma part, je suis assez loin d'avoir des notes faramineuses, et celles de Max ne sont pas beaucoup plus reluisantes, ce qui ne nous empêche pas d'être là.
Le domaine dans lequel vous étudiez joue évidemment pas mal lui aussi ! Il y a des quotas, en fonction de ce que recherchent les entreprises. Les plus représentés cette année sont : informatique et affiliés (majorité écrasante !), électronique/électrotech, chimie, mécanique/matériaux, et achitecture (depuis cette année seulement...).
Enfin, un truc tout simple : allez sur le site du EU-Japan Center, et LISEZ. Essayez de comprendre pourquoi ce programme existe, qu'est-ce qu'on attend de vous, et vous aurez probablement une assez bonne idée du profil recherché. Et mettez le paquet sur la lettre de motiv'.

Voilà, j'espère que ça aide.
Je me ferai un plaisir de répondre aux éventuelles questions :)
...surtout si elles viennent de quelqu'un qui signe autrement que Anonyme* ! :p


* Désolé, j'ai pas pu m'empêcher... 'No hard feelings'

07 octobre 2006

Calligraphie

Petite activité sympathique entre deux cours de japonais, cette semaine : atelier calligraphie.

On a l'air sages, hein ?
Evidemment, ça a pas duré... Le joyeux bordel a rapidement repris le dessus.

Je rentrerai pas dans le détail, parce que j'en suis bien incapable, mais c'est un art affreusement complexe... Je retiendrai des conversations du genre :
élève : "Ca fait une heure que j'essaie de faire ce trait correctement, il veut pas..."
prof : "T'en fais pas trop, moi, celui-là, il m'a pris 10 ans."
élève : "..."
C'est vrai qu'elle avait quand même un sacré coup de patte, la madame. Autant, je suis incapable de comprendre ce qui différencie un vague gribouillis à la limite de l'insulte envers la calligraphie et un travail de maître, autant ça saute quand même au yeux quand c'est fait par quelqu'un qui maîtrise le sujet...
On a chacun pu choisir un kanji (caractère) qu'on a désespérément essayé de faire aussi bien que la prof pendant une heure ou deux. Pour, au bout du compte, en faire un "tableau" et éventuellement un T-shirt. Voilà ma production personnelle :


J'ai choisi ce kanji pour des considérations purement graphiques, parce que je le trouve joli... Il ne veut pas dire grand-chose tout seul, mais on pourrait le traduire par "accomplir/atteindre son but/finalement mener à bien", ou quelque chose d'approchant.
Les plus observateurs auront pu reconnaître la version tracée par la prof : celle du milieu, qui a quand même nettement plus de gueule.

"J'ai survécu à un typhon"

Le paraplui d'Alexandro, lui, n'a pas eu cette chance.


Comme la pluie qui s'obstine à nous tomber sur le coin de la tronche depuis deux semaines quasiment sans interruption (sauf quand je suis en intérieur, bien sûr ...) n'était manifestement pas assez, on a eu un bon gros typhon en bonus ce vendredi. Enfin, il y en avait même deux, qui se sont rentrés dedans pour en faire un encore plus balèze (si j'ai bien compris...). La bestiole est passée relativement loin de Tokyo, mais on l'a quand même largement senti passer ! La météo a annoncé 30cm de pluie dans la journée, rien que ça. Mais le plus impressionnant est quand même probablement les rafales de vent qui vont avec. "A décorner les boeufs", comme on dit par chez moi ! Surtout dans les rues de Tokyo, avec ses hauts immeubles, ça fait Venturi...
Le temps idéal, donc, pour aller rejoindre des amis pour boire un coup en suivant des instructions téléphoniques vagues et alcoolisées. Je crois pas avoir mentionné ça auparavant sur ce blog, mais trouver son chemin à Tokyo est à peu près aussi facile que de manger de la soupe avec des baguettes. Jugez plutôt : en dehors du fait que c'est odieusement gigantesque, que tout se ressemble aux yeux du profane, que les stations de métro ont en moyenne 8 sorties différentes (pour l'occasion, c'était Shinjuku, la plus fréquentée au monde, qui doit bien en compter 40...), il faut composer avec le fait que les rues n'ont pas de nom, et les bâtiments pas de numérotation logique. Cher lecteur, commences-tu à envisager le problème ? Pour donner une adresse, on donne 3 numéros : quartier, bloc, immeuble. Ces numéros sont attribués par ordre chronologique de construction. C'est à s'arracher les cheveux. A côté de ça, la physique quantique semble d'une logique imparable. Faut pas s'étonner que tous les japonais aient un GPS dans leur téléphone portable...
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt, nos typhons; me voilà donc en plein déluge, à essayer de rejoindre mes collègues vulcaniens dans un Izakaya (resto/bar typique japonais). rendez-vous est donné devant le Starbucks en face de Bic Camera... Terriblement mauvaise idée, bien sûr, puisqu'il y a à peu près autant de Starbucks au mètre carré à Tokyo que de crottes de chien à Paris (l'odeur qui s'en dégage est à peu près similaire, d'ailleurs)... Le type en charge de venir nous chercher, arrive donc bien en retard puisque le rendez vous avait été donné au mauvais endroit. Mais la partie rigolote, c'est que ce brave garçon, alcoolisé jusqu'au bout des orteils, avait entre temps complètement oublié le chemin du retour !! On s'est donc retrouvés à tourner en rond comme des cons, en plein déluge, pendant 20 bonnes minutes... Un grand moment de bonheur. On a pu voir de véritables cimetières de parapluie à un peu tous les coins de rue... C'est-à-dire qu'ils coûtent 100Yen, soit 0.60€, donc ne sont pas vraiment dimensionnés pour les apocalypses ! Et les japonais, pourtant si disciplinés et respectueux d'habitude, les jettent à même le trottoir quand ils cassent. Ca donne ça :

On remarquera la forte tendance des parapluies japonais à être transparents, ce qui est plutôt pratique (surtout à vélo ...). Pourquoi on n'a pas ça chez nous ?

Bon, toute cette aventure mise à part, je suis finalement arrivé à destination. Trempé jusqu'à l'os en dessous de la ceinture, mais au moins je ne me suis pas envolé. Et puis les sushis étaient excellents, alors je me suis vite remis :p

03 octobre 2006

Plus de photos

Pour les gens restant sur leur faim en regardant mes photos - ce dont je pourrais difficilement vous tenir rigueur, étant donné la maigreur de l'album... - je vous propose de jeter un oeil sur les albums de mes contacts Flickr, tous des Vulcaniens de cette année. Ils ont fait les photos de que n'ai pas faites, et d'autres encore ! Il y a du touristique, du typique, du savoureux... En tout cas de quoi s'occuper pendant un bon moment.

Pour ceux restant sur leur faim en lisant ma prose - même remarque que précédemment, je n'ai pas été très prolifique, en tout cas j'ai pas vraiment donné dans le recherché ! -, vous pouvez toujours aller vous fatiguer les zygomatiques sur le Blog de Neev-- qui n'a rien d'un Vulcanien, lui, par contre. D'un autre côté, il écrit sacrément bien, et je me suis tapé quelques intenses poilades à le lire. Merci Anaïs pour le lien.

29 septembre 2006

Des photos !

Ayééé, j'ai enfin ma connexion internet à la maison !! Youpi !
Pour fêter ça, j'ai mis quelques photos, en désordre, sur mon compte Flickr.
ca se passe par là :


Les plus observateurs d'entre vous auront peut-être remarqué le lien équivalent en bas du panneau latéral...

20 septembre 2006

Mylife.com

(a nouveau, pardon pour la typo... clavier japonais, tout ca...)
voila, ca fait un moment que je n ai pas poste, alors je fais quand meme signe, au cas ou mes trois lecteurs et demi se feraient du souci...
Il se trouve que le gentil pigeon dont je squattais la connexion jusqu ici n est pas si pigeon que ca, puisqu il a finalement protege son reseau. Salaud... C est pas les 3 octets de bande passante que je lui prenais qui risquaient de ralentir son Lineage. Crevard ! Quoi qu il en soit, ma presence sur la toile, deja pas au top recemment, en prend un coup. Ceci dit, je lis quand meme mes mails quotidiennement, donc je suis joignable, au cas ou quelqu un voudrait me contacter (je n ai virtuellement recu aucun mail depuis mon arrivee a part venant de ma mere ou de Sarah, mais bon, on peut toujours rever...)
Je suis en train de me battre avec NTT pour avoir enfin ma connexion a la maison. Ca n arrivera pas avant lundi prochain, aux dernieres nouvelles... [EDIT : aux dernières dernières nouvelles, c'est pour vendredi prochain finalement. Ca ne devrait plus être repoussé maintenant (ouf!)] Vivement ce moment la, que je puisse enfin Skyper, MSNer, et poster des photos !
C est que ces dernieres semaines n ont pas forcement ete placees sous le signe de la glandouille : visite au centre de prevention des catastrophes naturelles, tournoi de Sumo (...en tant que spectateur, si quelqu'un en doutait), decouvertes culinaires en tout genre, visites (plus ou moins nocturnes ;) ) de divers quartiers Tokioites , conferences... J'ai moult choses a raconter qui gagneraient a etre accompagnees de photos. Pas que mon blog tout-en-texte soit deprimant a regarder, mais... si en fait.
D'ici la, il va falloir te contenter, cher lecteur, de mon blabla sans fin. Desole...

10 septembre 2006

Serais-je politiquement correct !?

Lors de la petite "welcome party" que j'ai eue vendredi soir avec mon collègue polonais Pzemy et son futur groupe de travail, qui consitait en un bon gros festin au resto avec moult saké, j'ai eu l'occasion de tester la réaction de mes futurs collègues/boss à propos de mes cheveux ; eh ben pour leur part, ça ne pose aucun problème !! Yahooo ! Il semblerait que d'un point de vue japonais, ça fasse partie de ces choses incompréhensibles que les occidentaux font, et qu'il faut donc accepter telles quelles ; "il faut pas chercher, c'est des gaijin ; c'est pas leur faute, les pauvres, il sont irrémédiablement bizarres" (oui, je suis mauvaise langue ; mais là, dans ce cas précis, ça m'arrange bien :p ).
Ca reste juste un indice, la décision de savoir si je suis présentable pour bosser ou non dépendra de mon supérieur direct, que je n'ai pas encore rencontré ; mais ça semble être en bonne voie pour que, contrairement à ce que je croyais (et ce à quoi je m'étais préparé), je puisse garder mes dreads !!! :) :) :) :)

En pleine action : j'ai l'air super sérieux, non ?
Non ? ah.

09 septembre 2006

Téléphone portable, ou couteau suisse électronique ..?

C'est beau la technologie...

Je me suis acheté un portable donc ; modèle W33SAII, si vous voulez tout savoir. Il est gros, blanc et tout mignon ^^ Et il met bien la honte au Nokia 3310 préhistorique que j'ai ramené de France... Je devrais sérieusement penser à la revendre à un collectionneur.

Cette bestiole est surtout 15 ans en avance sur ce que l'on peut trouver en France !! Pour vous donner une idée, voici une petite liste des fonctions disponibles :
- E-Mail & C-Mail (vous ne savez pas ce que c'est ? Eh ben moi non plus.)
- Navigation internet (et pas seulement "WAP"... ne me demandez pas comment ça marche)
- Radio FM
- Lecteur MP3 et vidéo ( 2 Go de mémoire interne + lecteur MiniSD)
- Télévision (avec grille des programmes... autonomie : presque 3h)
- appareil photo 2 MPix (avec possibilité de les modifier : écrire dessus, etc. il y a aussi une fonction vidéo, avec son)
- reconnaissance de caractères (européens et japonais, avec l'appareil photo)
- dictionnaire électronique
- GPS
- webcam USB (...)
- clé USB (2 Go...)

Je passe évidemment sous silence les habituels réveil, calculatrice, mini jeux, calendrier, etc
Je passe aussi l'écran pivotant pour mieux regarder la télé...


Et voilà la question qui tue : mais combien ça m'a coûté, un monstre pareil ??
Réponse : 1 Yen !!! avec le forfait minimal (ou presque)... Sans forfait, il vaut 8000 Yen (55 €), c'est l'un des moins chers du marché.

La grosse, grosse déception est par contre la suivante :
Je m'étais dit, "ce truc lit de la musique et des videos et a 2 Go de mémoire ; c'est un Ipod amélioré à 1 Yen !!!!"
Evidemment, c'était trop beau pour être vrai... Bien que la technologie nécessaire à cette utilisation limite paradisiaque soit présente à 100%, ces fonctions sont bloquées !!! Je m'explique : bien que le machin soit fait pour être connecté en USB, on ne peut pas envoyer de la musique ou des videos vers le portable. Et pourquoi ? Pour faire marcher les services de téléchargement direct sur le mobile, qui coûtent évidemment la peau du c*l... Grrrrrrrrrrrrr.
On peut en fait transférer des fichiers MP3 et AVI, mais uniquement un mode 'Mass Storage', càd qu'on peut les transporter, mais pas les lire. Ca me tue !!!

Pour finir, une question (à laquelle on n'a pas trouvé de réponse) :
Mais pourquoi est-ce qu'il n'exportent pas ces petites merveilles !?
Ca ne devrair pas leu coûter bien cher d'adapter leur technologie aux cartes SIM...

05 septembre 2006

Paperasseries et autres rejouissances

desole pour la typo, j ecris depuis le EU-Japan center sur un clavier japonais...

Dure journee hier, a base de reunion en costar cravate, de test de japonais et de reception mondaine chez l ambassadeur (ou presque.. je mettrai des photos, vous verrez). Je detaillerai surement tout ca dans un futur relativement proche, parce qu il s y est dit des choses pas ininteressantes quand meme (pour moi du moins...).
Aujourd hui, c est paperasse !
En commencant ce matin par la "foreign registration", avec son lot de "non c est pas ici mais en face", de "ah non c est a l autre bout de la ville", de "on se perd en route" et de "y en a pas un qui parle anglais"... bon, ca c est fait quand meme. Tant mieux, parce que c est le sine qua non pour tout le reste !
Pour la suite, il y a au menu : ouverture d un compte en banque, histoire de recevoir ma bourse (ca pourrait etre pas mal...), suivi de l achat d un tel portable, de l installation d un acces Internet au dortoir (si tout va bien, ca devrait etre en place dans 1 jour ou 2 :) ) et peut etre d un petit passage a l ambassade, histoire de. Heureusement que les gentilles assistantes du Centre nous ont premache le travail, n en deplaise a Max, parce que bonjour la galere quand meme pour ce genre de trucs face a des gens qui balbutient 3 mots d anglais...

03 septembre 2006

Premières impressions, en vrac

Kon-nichiwa mina-sama !

Voilà des nouvelles toutes fraîches directement importées du soleil levant, et ce avant même la date prévue !! J'ai, par chance, trouvé un réseau WiFi non sécurisé dans ma résidence... Bon, il ne porte pas jusqu'à chez moi et est super lent, mais ça suffit pour envoyer des mails sans la galère inhérente aux cybercafés nippons. Je suis quand même assis dans ma cage d'escalier, avec mes nouveaux voisins qui passent en me jetant des regards ahuris, mais bon. Bref !
Ca marche quand même.

Comme ce blabla (à faible valeur introductive, je l'admets) l'indique, je suis donc arrivé sans encombre. La journée de l'arrivée a été plus que rude ! Je résume:
+ 10 h heure locale, soit 3 h heure française -- sortie de l'avion, après environ 1 heure de sommeil cumulée sur les 12 heures de vol. Ensuite, une tentative (plutôt ratée) de se sortir du coltar pour l'acceuil sur place. Départ en bus pour le Centre EU-Japon.
+ 12 h : arrivée au Centre, après un petit somme dans le bus le plus kitsch du monde... Celui-ci a été très justement comparé par un collègue à "Georges Michael's Tour Bus" ; c'est vrai qu'il avait tout pour plaire !! Sur deux étages, entièrement recouvert (rideaux compris) de tapisserie/moquette à fleurs comme on en trouve que chez nos grands mères, avec les lustres pseudo-chics assortis en morceaux de plexiglas reliés par du fil de fer, un karaoké... Du
rêve à la japonaise, quoi. Un sacré premier contact que voilà.
Une fois au Centre, j'ai à peine le temps d'engloutir un maximum de café en envoyant à ma mère un mail pour lui dire que je suis vivant, qu'une demoiselle déléguée par JFE vient nous chercher avec Pzemyslav (désolé, je me trompe probablement sur l'orthographe!) pour nous ramener au dortoir.
+ 14 h : me voilà parachuté dans le métro Tokyoïte, quoique heureusement avec un guide, ça n'en a pas moins été éprouvant ! Maintenir une conversation en anglais, tout en s'efforçant de retenir le chemin, porter ses babages,dévorer des yeux le paysage (euh, dans le train, sous-entendu ; dans le métro, le paysage est très moyen.) et bien ça en fait du boulot pour un seul cerveau fatigué !!
+ 16 h : après avoir découvert avec bonheur que le temps de transit réel dépasse celui annoncé (1h30 plutôt que 1h15), j’arrive finalement au dortoir... et là, surprise ! Et une bonne : le bâtiment est joli, récent, gigantesque. Le concierge nous fait visiter nos chambres, qui sont bien mieux que - au hasard - des chambres du CROUS Kchan : d’une taille comparable, sans la cuisine, mais
avec une grande fenêtre, un bureau imposant, beaucoup de rangements, la clim, et des sanitaires au-delà de toute espérance : 2 ou 3 fois plus grands que ceux du CROUS (pas difficile !), ils disposent carrément d'une baignoire. La classe internationale, quoi ! Sans parler de l'équipement mis à disposition gratuitement (machine à laver, séchoir, aspirateur, matos de repassage, etc), ni de la salle de détente géante avec télés câblées et billard, ni même de la cantine gigantesque, ouverte à tous les repas à des horaires plus que larges, plutôt bonne, et pour laquelle j'ai des tickets offerts par la compagnie toute l'année !!

Après une visite plus qu'exhaustive de tout ça, monsieur le concierge et mademoiselle de l'entreprise consentent à nous accorder un peu de sommeil bien mérité.
(...qui devra attende mes quelques courses de survie ; serviette de toilette, savon, pq etc. Bonjour la galère, ne serais-ce que pour dfférencier le liquide vaisselle du gel douche, et je ne parle même pas de comprendre ce que raconte la caissière...)

Ce qui nous amène à aujourd'hui... Réveil 6h pour cause de Jet-lag ; le temps de petit déjeuner, et mon corps rechange d'avis - je me rendors comme une bûche pour me réveiller en cata et trouver Pzemy devant ma porte ; accompagné... D'un stagiaire Français chez JFE !!

On a donc profité pour qu’il nous montre les grands magasins du coins, donne quelques conseils, etc. C'est qu'il s'en va mercredi, le bougre, alors il fautle rentabiliser tout de suite :p

Puis direction Tokyo centre pour le RDV avec mes chers Vulcaniens... Qui furent aussi inactifs qu’on pourrait s'y être attendu. Note pour plus tard : refuser systématiquement tous déplacements à plus de 5 personnes (à fortiori donc, les plus grands groupes). Après avoir largué les Vulcaniens à Shibuya, ceux-ci n'arrivant à avancer de plus de 30 m en une heure, je suis parti en vadrouille tout seul.
La vache ! J'en ai pris plein les yeux. Des tours bardées de néons et d'écrans géants, le passage piéton le plus occupé du monde... Le Japon bien cliché que l'on s'imagine souvent.

Puis retour à la case départ ; demain est un autre jour, et j'ai donc une nouvelle journée à remplir. Je la réverve pour Harajuku, coin de prédilection des Jeunz branchés et autre cossplay, qui en bonus a la plus haute des Tori (11m), a une des grandes surfaces les moins chères de la région, et last but not least, un marché aux puces mensuel qui tombe ... maintenant !! Voilà où je
vais donc traîner ma carcasse - hélàs déjà enrhumée par l'omniprésence des climatisations.

J' ai encore des tas de choses à blablater, mais il se fait tard ici et j' ai un rythme à reprendre ! plus de news bientôt.

Bises à tous. Je pense à vous.

28 août 2006

Pour quelques jours de plus

Et oui, le départ approche à grand pas... J'en suis réduit à grapiller - pour ne pas dire mendier - des moments de ci de là pour arriver à boucler toutes les choses que j'ai à faire !!

J'ai quitté le nid familial vendredi soir, avec toutes les sensations contradictoires que cela implique. Ma valise aura été faite bien à l'arrache et bien au dernier moment ; j'ai quand même une réputation à tenir moi ! Je n'ai pas l'impression qu'il manque grand chose pour le moment, mais bon, je ne suis pas encore arrivé ; je me fais confiance pour me rendre compte une fois arrivé à Tokyo que j'ai oublié tel truc important...

A ce propos, j'ai fait mes dernières courses pour ce qui me manquait : tout plein de cadeaux pour les japonais et une tenue correcte avec cravate pour les réunions. Pour les cadeaux, j'ai tripé ; un petit voyage vers les boutiques à touristes des Tuileries et ça a été réglé - une douzaine de Tours Effeil en porte clefs, quelques stylos strassés à Tours Effeil, des photos de la Tour Effeil, et voilà, le problème est réglé !!! :p
Et pour la tenue, et bien voilà, c'est fait, j'ai acheté ma première cravate. Snif. Je me suis même un peu battu avec pour trouver comment ça se noue, ces machins, mais j'ai rapidement abandonné !

J'aurai en tout cas passé un excellent w-e en compagnie de Guillemette et Ewen, qui ont eu la gentillesse de m'héberger sur Paris pour ces quelques jours. Merci à vous deux ! Maintenant, il va falloir dire au revoir à Kchan - ce qui implique entre autres : nettoyer et rendre ma chambre du CROUS, faire trois tonnes de paperasserie, et passer une soirée à picoler de façon déraisonnable avec Tony & Frach !

Il me reste 48 h pour faire ça, puis direction Bruxelles mardi soir pour la réunion pré-départ de mercredi, et enfin envol jeudi matin. Oulàlà, c'est peu !!! Damned.

Voilà où j'en suis aujourd'hui dimanche 27 Août, 17h, au réveil...
Plus de nouvelles depuis Bruxelles (avec un peu de chance) et à défaut, depuis Tokyo dès mon arrivée.

D'ici là .... Banzai !

22 août 2006

To be or not to be... translating in english ?

Sachant que ce Blog est destiné à raconter ma vie au Japon, il sera probablement lu en majorité par mes proches, donc francophones. Mais d'un autre côté, il est probable que je sois (un peu) lu par mes "collègues" vulcaniens, voire par des japonais - on sait jamais...
Alors la question se pose : est-ce que ça vaut le coup de traduire mes posts ? Evidemment, ça serait fastidieux.Ca me ferait travailler, certes. Mais la perspective du travail me motive assez rarement :p
Donc, tant que je n'aurai pas à ma connaissance de lecteur anglophone (ou plutôt francophobe), je ne traduirai pas. Na.

Quelques précisions sur Vulcanus

Pour ceux du fond qui ne suivent pas (et pour la troisième fois susr 3 embryons de blogs différents... :p), je consigne ici quelques infos essentielles sur mon année à venir...

J'ai été sélectionné pour le programme d'échange Europe-Japon "Vulcanus", qui me permet de partir un an avec une bourse de 15.000 € annuelle. Je suis en Congé pour Convenances Personnelles du point de vue ENS, donc je ne serai pas payé cette année (30.000 €par an ça aurait été sympa, mais un peu abusé !!)
Je pars le 31 août à Tokyo, où j'aurai 4 mois de cours de Japonais intensifs avec les autres participants (une trentaine, d'un peu partout en Europe, dont Max le B3 !!)
Ensuite, en Janvier, je commence un stage de 8 mois chez JFE Steel Corporation, à priori à Chiba (juste à côté de Tokyo), faire de la simulation numérique du comportement thermique et mécanique de composites anisotropes (oui, tout ça).
Je serai logé dans un "appartement de fonction" dans une résidence de l'entreprise.
Si tout va bien, ce stage me permettra de valider un M2 professionnel communication scientifique et technique, grâce aussi à la prépa agreg... Juste à condition que je fasse une soutenance en rentrant ! :)

Voilà, je mettrai un peu plus d'informations quand j'en aurai. Je sens qu'on va bien rigoler ! ^^

Ouverture du blog !

Hello !

Voilà, je déclare officiellement ouvert mon Blog spécial Vulcanus in Japan 2006-2007...
et cette fois-ci, c'est pour de bon, j'ai essayé pas mal de solutions/hébergeurs différents mais cette fois ça suffit : va pour Blogger, et on en parle plus.

J'ai décidé de le faire séparément de mon autre Blog, d'abord parce que les blogs MSN, c'est de la merde ! Et surtout pour éviter que mes collègues Vulcanus (entre autres) aient accès aux conneries et autres photos compromettantes que j'ai mises sur l'autre !!

A très bientôt, donc, pour de nouvelles et palpitantes aventures Vulcanales !