27 août 2007

C'est la fin.

Eh oui, les (més)aventures du Tomtom au Japon touchent à leur fin, puisque je m'envole pour le bercail - ou presque - ce jeudi.
Triste de partir ? Content de rentrer ?
Sans surprise, les deux. Il faudra attendre le contre-choc culturel du retour pour que je puisse décider de ce qu'il en est...
Pour le moment, j'en suis plus à galérer avec mes préparatifs de départ: rendre mon appart, faire mes dernières présentations, acheter les derniers souvenirs, prendre les dernières murges au umeshū, et faire rentrer 50 kg d'affaires dans une valise limitée à 20kg. Je devrais donc être sacrément occupé pendant ces derniers jours. Vous aurez des nouvelles après le saut...
Quand aux parisiens, préparez-vous à mon arrivée!! Ceci implique évidemment de planquer conscienscieusement vos réserves de saucisson, fromage qui pue et bonne vinasse. Ou alors refaire des stocks, c'est à votre bon coeur m'sieurs dames.

Pour ce qui est de ce blog, il devrait être (encore) moins actif à l'avenir, mais son arrêt de mort n'est pas signé pour autant. En tout cas pas avant que je vous aie raconté le contre-choc du retour!

17 août 2007

Humour poético-geek

Cette excuse est fabuleuse, je l'utilise à peu près deux heures par jour...
Il me manque juste un deuxième idiot pour jouter dans les couloirs avec moi.

Cette illustration est un extrait du génial blog dessiné "xkcd", sous-titré fort justement "a webcomic of romance, sarcasm, math and language". Il est tenu par un ingénieur de la NASA à tendance geek voire autiste, mais toujours très drôle et parfois poétique aussi. A voir !

16 août 2007

地震 - Tremblement de terre

Il y a eu un tremblement de terre relativement significatif cette nuit à 4h15; magnitude 5.3 et epicentre près de chez moi... Contrairement aux autres fois, qui m'ont plus fait rigoler qu'autre chose, j'ai bien flippé ce coup-ci ! Je me suis réveillé presque amusé, mais j'ai rapidement commencé à moins faire le malin alors que les vibrations gagnaient en intensité. Les bruits de craquement du bâtiment étaient vraiment impressionnants, et les objets en équilibre commençaient à tomber à terre. Difficile de juger sur le moment si l'amplitude allait augmenter jusqu'à devenir vraiment dangereuse ou pas. À demi paniqué, je me suis réfugié dans les toilettes (l'endroit le plus sûr, car murs rapprochés et pas de meubles pour te tomber dessus). Un tremblement de terre dure en fait beaucoup plus longtemps que je ne le pensais avant d'en faire l'expérience; avec une amplitude comme celle-ci, il y en a pour plusieurs minutes de secousses. Pour me passer les nerfs en attendant que ça se termine, je...
...Me suis conscienscieusement brossé les dents.
Parfois, je m'inquiète un peu pour ma santé mentale.

Tokyo Summerland, ça change du métro -- ou pas.

Croyez-le ou pas, ceci est une piscine. Si si, il ont réussi à faire rentrer de l'eau entre les gens

C'est Obon cette semaine au Japon, ce qui veut dire vacances nationales. A cette période, les japonais se divisent en deux catégories; ceux qui partent en voyage, et ceux qui vont dans les parcs d'attractions... Vues les chaleurs qui fait en ce moment, les parcs aquatiques ont la cote.

Ce mardi, la piscine à vagues de Tokyo Summerland ressemblait donc à ça. Une piscine *à vagues* ! Vous imaginez un peu le boxon ..? Comme tout le monde, j'ai été tenté de crier au Photoshop quand j'ai vu cette photo, et pourtant; pour les incrédules, voici la vidéo ! (qui confirme l'hypothèse du boxon monstrueux)



Le fin mot de l'histoire, c'est que la dite piscine à vagues (une des attractions principales) est restée fermée jusqu'à 15h ce jour là, et que l'annonce de la réouverture a provoqué un de ces rushs de moutons décérébrés comme seuls les japonais sont capables d'en produire.
Et dire que tout ça se passe à une grosse heure de route de plages de sable fin, gratuites, pas bondées, et avec de vraies vagues !!

14 août 2007

Alice, version Murakami

Petit clip animé par ce très cher Takashi Murakami, qui n'est pas sans rappeller Alice au Pays des Merveilles, en version japonaise et postmoderne - avec un téléphone portable et un magasin Louis Vuitton, donc...
Mais vu la beauté du design, on pardonne. Ca faisait longtemps que je voulais voir les bestioles de Murakami en mouvement !



En DivX et en meilleure résolution ici.
Voir aussi le trailer pour la future animation Kaikai&Kiki.

Décidément, la compétition pour mon Murakami préféré est rude ces temps-ci !!
(l'autre étant Haruki Murakami, le romancier, pour ceux qui ne suivent pas)

13 août 2007

Tokyo by night

Je n'ai pas perdu ma soirée samedi, puisqu'en prime du hanabi (cf post précédent), j'ai profité d'avoir mon trépied sous la main pour prendre quelques photos de Tokyo de nuit qui ne soient pas floues (mes premières, je pense!).
En me "promenant" jusqu'à Ginza - en fait en essayant de ne pas prendre le métro en même temps qu'un million d'autres personnes dans la même station, mais ça revient au même -, je suis tombé sur quelques endroits qui ont de la gueule.

Les rives de Sumidagawa.

Les mêmes l'autre côté.
(les flics ont un peu fait la gueule en me voyant traverser le pont
à la barbare pour prendre cette photo...)


Ginza.

Le théâtre traditionnel de Higashi-ginza, et quelques spectateurs en yukata.


Plus de photos ici.

Gros pétards

Voilà quelques photos en retard du Edogawa hanabi taikai, samedi dernier :



Et quelques unes un peu plus fraîches du Odaiba hanabi taikai, ce samedi:



Le reste des photos est ici.

08 août 2007

Damned, I am démasqued

Regardez-moi ce kanji tout mignon qu'Oliver a fabriqué rien que pour moi :

S'il était nécessaire de le préciser, ça me va droit au coeur. J'envisage de m'en faire un T-shirt dans les plus brefs délais (enfin en rentrant du Japon, parce que d'un point de vue kanji ça ne veut rien dire, donc pas top classe ici...)

Rollerman

Voilà un super-héros typique des temps modernes :
Il a une combi high-tech ridicule, et ne sauve personne.
En plus, il s'appelle Jean-Yves.




Ceci dit, quand on le voit faire ça, ça force un peu le respect quand même.

07 août 2007

Matsushima - Goodbye Sendai

Musique:
DJ Shadow - l'intégrale...
Série:
The O.C., saison 3
Bouquin:
Haruki Murakami - Norwegian Wood
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J'avais jeudi dernier mon tout dernier business trip à Sendai, pour aller y faire ma présentation finale à ce cher Kawazaki-sensei, et au passage me mettre une murge avec l'ami Steve (qui s'appelle en fait Yusuke et est tout ce qu'il y a de plus japonais; c'est un étudiant en dernière année qui bosse en parallèle sur le même projet, on fait donc nos présentations ensemble, et on s'entend bien - on s'en met une à chaque fois que je vais là-bas...).

La présentation en soi s'est plutôt bien passée, rien d'extraordinaire. La suite de la journée fut plus intéressante: premièrement, parce que je me trouvais débarassé de ce truc que j'avais préparé pendant des semaines, et par extension de mon stage dans son ensemble puisque c'était ma dernière réelle échéance (à l'exception de la présentation finale, mais ce n'est qu'une vaste blague. De mauvais goût, en plus). Deuxièmement, parce que les vieux (comprendre: mes collègues et les profs de l'université - moyenne d'âge 60 ans) nous invitaient dans un resto à sashimi plutôt classe. Suffisamment pour que ça coûte environ 15k yens (100€) par personne, en tout cas ! Absolument délicieux, mais pas extrêmement festif entre les ojii-san qui piquent du nez après 2 bières... Heureusement, il fut bientôt temps d'aller ronfler, on a donc pu commencer sérieusement la soirée avec Steve. Malheureusement on était jeudi, jour pas folichon au mois d'août pour les sorties, surtout à Sendai... Mais on a passé une bonne soirée quand même, Miho-chan s'est jointe à nous et on a rencontré quelques gens sympas une fois dans le bar.

Pour ce qui est du vendredi, mon boss avait insisté avant même que je lui demande pour que je prenne ma journée... Je ne me suis évidemment pas fait prier. Steve ayant un voyage avec son département jusqu'au lendemain, je m'étais décidé à aller faire du tourisme en solo. Idée que j'ai partagée avec les collègues lors du dîner : erreur... Dans le référentiel japonais, où l'on ne communique que par paraboles et à demi-mot, cela voulait probablement dire "j'aimerais bien que quelqu'un m'accompagne", parce qu'une heure plus tard, Nagao-san m'annonçait qu'il prenait lui aussi son vendredi pour se joindre à moi... Je rappelle que Nagao est mon collègue asocial avec qui je m'entends passablement mal ! Je n'étais donc pas exactement extatique, mais pas moyen de refuser.

Me voilà donc vendredi matin 8 heures à attendre l'ami Nagao à la station de train, avec bien sûr un gros manque de sommeil et les cheveux qui poussent à l'envers. Combiné à la chaleur écrasante dès le matin, autant dire que je n'étais pas dans des dispositions extrêmement sociales ! Heureusement, après deux double expresso et une bonne sieste dans le train pour arriver à destination, j'étais dans un meilleur état d'esprit. Nagao ne s'est pas montré désagréable et a même fait quelques tentatives de conversation. Et surtout, la beauté de notre destination m'a vite fait oublier que j'étais parti pour être grincheux !

La destination en question, c'était Matsushima, situé sur la côte Pacifique au niveau de Sendai, un haut lieu touristique connu pour ses temples zen et surtout les innombrables petites îles éparpillées dans la baie, qui forment un paysage qui vaut son pesant de cacahuètes. J'ai eu beau avoir approché de l'overdose de temples après une année au Japon, j'avoue que ceux-ci étaient vraiment sympa ; très beaux jardins, décorations splendides, atmosphère agréable malgré la chaleur terrible, et peu de touristes - tout était là pour me faire oublier la sensation de déjà-vu.

Jardin zen, depuis un banc où on déguste un thé vert :)
Notez la pierre ceinte de fil noir sur le pont, symbole zen classique qui signifie,
tout bêtement, "entrée interdite"
(désolé, pas de grande leçon de mysticisme aujourd'hui)


Jolie statue à l'entrée d'un autre temple.

Devant ledit temple, de très vieilles sépultures sont encastrées dans ces "grottes". J'adore l'ambiance sauvage et mystique de ces sépultures, volontairement non entretenues.
Ca m'a un peu rappelé certains endroits de Koya-san.


Nous nous sommes ensuite dirigée vers la baie, très jolie, et visité un autre petit temple qui se trouve sur une petite île adjacente au littoral, auquel on accède par une série de trois petits ponts. Les photos ne lui font pas justice, c'était vraiment beau.



Puis on s'est arrêtés un moment pour manger en attendant le prochain bateau qui allait nous emmener zigzaguer entre les fameuses îles de Matsushima. D'excellents tempura accompagnés de zarusoba, et arrosés (Nagao-san ayant fortement insisté) d'un sake local - très bon au demeurant, mais qui en quelques gorgées a rappelé mes exploits de la veille à mon corps fatigué... Au moins, j'étais sur la même longueur d'onde que mon compagnon, qui comme d'habitude a tourné rouge pivoine et s'est mit à somnoler après deux petits verres !

Plan de la baie, qui compte pas moins de 260 îles, et itinéraire des "croisières"

Nous sommes donc montés sur le bateau en tanguant un peu nous-mêmes. Heureusement celui-ci s'est révélé fort stable, au départ du moins. Alors que le compère tomatoïde piquait du nez dans la cabine, j'ai dégainé l'appareil et suis allé me poster sur la plate-forme à l'arrière du bateau, où j'ai retrouvé un certain nombres d'autres passagers... Et un nombre encore plus important de mouettes ! J'ai vite compris pourquoi: la plupart des passagers avaient acheté des snacks et nourrissaient les bestioles, s'amusant de les voir faire du sur-place le long du bateau et venir prendre la nourriture dans leur mains. Je n'ai pas participé, mais c'est vrai que c'était sympa - c'est pas tous les jours qu'on voit des oiseaux d'aussi près (hors pigeons et corbeaux, hélàs). J'ai en tout cas eu un sujet tout trouvé pour mes photos, et je suis assez content de certains des résultats...




Si j'étais prétentieux, je dirais que ces photos méritent d'être vues en meilleure qualité sur Flickr

Evidemment, les îles étaient très belles aussi, mais hélàs moins photogéniques, entre autres à cause du ciel pas folichon.

Photoshop a un peu aidé pour celle-là :p

Avec un poil d'imagination, on se croirait devant un petit paradis tropical !

Avec tout ça, ce fut une fort belle journée qui se continua par un retour en Shinkansen vers Tokyo, où je fus victime d'une embuscade à cause de laquelle, au lieu de gentillement rentrer chez moi, je me suis trouvé forcé d'aller me trémousser jusqu'au bout de la nuit...
Ma vie est trop dure.

Comme toujours, ces photos et d'autres sont dispo en meilleure qualité dans l'album Flickr qui va bien.

06 août 2007

Le robot vraiment tout terrain

Ca faisait un moment que je n'avais pas posté de robot!
Je viens d'en trouver un monstrueusement impressionnant, présenté il y a peu par le Chiba Technology Institute (a quelques kilomètres d'ici!). Ce truc est capable à la fois de rouler dans toutes les directions possibles avec huit roues orientables et de marcher sur huit pattes, façon insectoïde (pattes vers l'extérieur) ou mammifère (pattes sous le corps).
Pour le coup, c'est beaucoup plus simple à comprendre en vidéo...



A terme, cette technologie devrait être utilisée pour des engins de secours et/ou le transport de personnes à mobilité réduite.

(source)

...Ce qui me fait penser à ce nouveau modèle de chaise roulante que j'ai vu il y a quelque temps, très cool aussi ; surtout que ce truc existe et est en vente.
le "iBOT" permet de se tenir en équilibre sur 2 des 4 roues, de façon très stable, pour être plus en hauteur (atteindre un bureau, un étagère, ou simplement parler à quelqu'un sans lui arriver au niveau du nombril), mais aussi de monter et descendre des marches et même des escaliers entiers, sans assistance !





(site officiel)

Documentaire à voir

Voilà un excellent documentaire sur un de ces aspects de la société japonaise qu'on ne trouve nulle part ailleurs: les "host clubs", qui sont des bars à hôtesses - ou plutôt hôtes en l'occurence - dont le boulot consiste à être assis dans un bar, boire, faire la conversation aux clients et les rendre heureux. Un boulot qui paye entre dix et cinquante mille dollars par mois !
Bienvenue dans un monde où la chaleur humaine est à vendre, et le sexe est tabou.

La vidéo est ici.

(via Tokyomango)

Pinceau numérique

Avec ça, vos mioches pourront dessiner sur les murs autant qu'ils veulent sans provoquer de crise de nerfs, entre autres.



Monstre cool ! Je m'amuserais beaucoup avec un jouet comme ça.

Duel de gentlemen

Un court-métrage animé, drôle et beau, qui tient de la comédie romantique.
...Jusqu'à ce qu'ils sortent les robots géants à la steampunk !!


(Via Neatorama)

A part ça, des posts plus personnels bientôt - quand j'aurai fait le tri de mes photos du week end (il y en a quand même dans les 400...)

01 août 2007

Rinpa Eshidan, encore

Je ne me lasse pas de leurs travaux...




Summer is Hanabi

Parce que des fois, un bon titre en engrish, ça peut pas faire de mal.

Comme je l'annonçais dans mon pavé précédent, je suis bien allé le week-end dernier voir le fameux feu d'artifice de Sumida, le plus gros de Tokyo, avec pas moins de 22.000 tirs et durant 1h30. Étant donnée l'affluence réputée monstrueuse (1.000.000 de personnes !), certains d'entre nous sont arrivés sur place dès midi pour réserver une place d'où l'on puisse voir quelque chose (j'aurais dû y être aussi à cette heure là, mais j'ai fait une grasse mat' surprise...). Nous avons donc eu *très* largement le temps de picniquer, discuter, regarder les gens passer, et boire des bières en attendant. Discuter notamment à demi-voix de notre inquiétude vis-à-vis de la présence d'un arbre au-dessus de notre têtes, qui risquait peut-être un peu de légèrement nous boucher la vue, si ça se trouve - mais notre politesse n'ayant d'égale que notre flemmardise, nous nous sommes bien gardés de faire la remarque au birthday boy et choisisseur d'emplacement. Bien que j'aime beaucoup boire des bières, le plus marquant aura quand même de loin été l'observation des voisins et passants, dont les caractéristiques les plus frappantes étaient 1) leur nombre ridiculement élévé (j'ai dû jouer des coudes pour arriver à sortir de la station de métro en arrivant à 14h30, soit 5 heures avant le début des festivités) 2) le fait qu'une très grosse proportion étaient habillés en yukata (kimono d'été, portés lors des festivals et, justement, feux d'artifices) 3) leur niveau d'ébriété avancé, pour la plupart.

les yukata, c'est joli
(mais certains roses font un peu mal aux yeux quand même à force)

Voilà donc qui nous a permis de nous occuper pendant ces quelques heures. Alors que le coup d'envoi était donné, l'endroit était plein à craquer de gens, partout, assis quand ils pouvaient, debout à défaut, à perte de vue. Bien sûr, l'euphorie s'est répandue des les premières explosions - mais elle retomba rapidement alors que deux tiers des spectateurs se rendaient compte qu'ils ne voyaient absolument rien à cause de ces cons d'arbres. Tout comme nous; on auvait beau être au plus près du fleuve, les quais étaient condamnés, pour raison de sacro-sainte sécurité bien sûr.
Picoler moins et mater moins aurait peut-être donner l'occasion de s'en rendre compte... Mais c'est aussi ça la joie des hanabi.

L'ayant un peu mauvaise, je me suis donc lancé dans la foule pour essayer de me trouver un point de vue décent, pour me retrouver direct en mode métro aux heures de pointe dans les allées du parc, espérant atteindre le pont un peu plus loin. 150 mètres et 15 minutes plus tard, je constate que ledit pont est lui aussi interdit d'accès, ô joie. Je me joins donc à quelques filous ayant grimpé sur le toit de toilettes publiques, d'où l'on voit presque quelque chose. Instant de bonheur qui aura duré 15 bonnes minutes avant que la maréchaussée ne vienne nous chercher par la peau des fesses.
Ca m'a quand même laissé le temps de prendre quelques photos. Grâce à des conseils éclairés sur VirusPhoto et un trépied tout neuf, il y en a même deux ou trois de potables (à part le bout d'arbre qui montre à quel point mon point de vue, pourtant privilégié, était merdique).




Le retour fut aussi horrible que ce à quoi on pouvait s'attendre, avec littéralement des centaines de milliers de gens essayant de prendre le même métro - et encore, on est partis avant la fin...

Moralité: les hanabi c'est joli, les yukata aussi; mais il faut d'urgence pendre le gars qui a choisi de faire ça dans un endroit sans espace ouvert pour mettre les spectateurs!

Heureusement, je compte me venger ce week end et le suivant (il y en a tous les week ends, et même plusieurs par week end) avec d'autres certes de moindre envergure, mais situés à des endroits un peu plus adaptés. Avec un peu de chance, j'en reviendrai avec de jolies photos, sans arbres cette fois.

Spider Cochon

Buzzifions la vidéo de Spider Cochon!
Il peut marcher au plafond, après tout.



Si vous n'avez toujours pas vu le flim, il serait grand temps d'aller au cinéma.
(dit-il alors qu'il n'y est toujours pas allé)

(sous l'impulsion de FoM)

27 juillet 2007

Le week-end le plus long

Musique :
Lady Sovereign - Public Warning
Flim :
The Simpsons, sortie ce soir !!
Série :
The O.C.
une série qu'on a un peu honte de la regarder, mais qu'elle est bien quand même
Jeu :
Rainbow Six Las Vegas
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Voilà quelques temps déjà que je vous inonde, cher lecteurs, de diverses choses rigolotes et/ou intéressantes piochées dans mes pérégrinations quotidiennes sur la toile: du vrai blogging, quoi, du qui rapporte des visiteurs qui ne font même pas partie de ma famille, ou qui n'arrivent pas en tapant "les punitions corporelles dans les colleges anglais" dans Google ("mauvaise pioche", j'ai envie de dire).
Enfin, voilà pour la théorie du moins... Et on sait ce que ça vaut la théorie, surtout quand c'est votre humble serviteur qui essaie de la mettre en pratique.
Face au cuisant échec de cette stratégie, et voyant que mes très chers lecteurs ne daignent pas me gratifier de plus d'un commentaire par semaine, je décide donc unilatéralement de retourner à l'ancienne formule : je repars dans le racontage de life tout en longueurs et, si vous êtes sages, en images. Car oui, il se passe des choses racontables dans ladite life, récemment.
Le fait que je précise "récemment" devrait vous fournir un indice sur les raisons de l'absence de tels récits sur ces pages ces derniers temps...
Anyways.

Note a posteriori : j'ai même fait très très fort en termes de longueurs, pour le coup. Si tu n'as pas 1 heure à perdre à lire mes conneries, je ne t'en voudrais pas; si tu n'as que ça à faire, je ne peux que te conseiller d'aller te chercher un café.

Donc, le week-end dernier, il s'est passé des trucs. Je pense que de toute façon - sauf arrivée récente sur ce blog en tapant "conséquence geste technique salade"* dans votre moteur de domination du monde recherche préféré, ou alors vous avez vraiment pas suivi - vous aviez déjà supposé que ma vie en semaine n'était pas subitement devenue passionnante, à base de massages à l'huile de coco sur la plage après une réunion infiniment gratifiante avec des sommités internationales au sommet international des CBVAT** à Phuket. Non non, soyez rassurés, j'en suis toujours à compter les minutes au boulot en attendant de pouvoir rentrer chez moi regarder des DVDs moisis.
Bref, est-ce que je pourrais arrêter de digresser, s'il me plaît ..? Merci.

Donc, le week-end dernier, il s'est passé des trucs - t'as vu un peu le suspense ? Insoutenable, hein ? Je suis un gén.. *blam!*
...Ahem. Désolé. Je disais donc, avant d'être grossièrement interrompu par moi-même..? Ah oui, le fameux week-end.

Celui-ci a commencé, vendredi "soir" - à partir de 17h30 - par une 飲み会 (nomikai; littéralement, rencontre boisson) avec mon équipe de travail ainsi que le jeune nouveau du département. Qui à 24 ans, soit dit en passant, se trouve tout comme moi en dessous de la moitié de la moyenne d'âge dudit département... L'évènement était à l'occasion de mon anniversaire. Celui ci avait effectivement eu lieu un mois plus tôt, mais si on avait bien prévu un truc le jour même, à l'époque, ça n'avait pas pu se faire ; c'était un lundi, lors duquel j'avais fait la "kaisha buissonnière" pour cause de gueule de bois carabinée.
Une soirée pleine de bonne humeur, qui dériva rapidement des conversations d'usage à une étude comparative des meilleurs spots de drague à Chiba, et autres techniques d'approches devant les toilettes. Croyez-moi quand je vous dit que j'en passe et des meilleures; et il n'est pas encore 21 heures au moment des faits... Puis vient le moment de quitter le restaurant, pour donner une excuse à ce très cher Nagao-san pour rentrer chez lui en zigzaguant : il avait bu pas moins de 3 bières, grand fou qu'il est. Heureusement les deux autres compères sont d'une toute autre trempe, et s'attellèrent à me faire faire la tournée des bars de la ville. Chose qui s'avère laborieuse; Chiba a beau être la Saint-Étienne du Japon ("on a beau dire, on a beau faire, c'est une ville de merde"), elle compte son million d'habitants, donc un nombre plus que respectable de bars.
Heureusement (?), un coup de fil viendra mettre fin à ce marathon. En provenance d'une autre bande de collègues qui, contre toute attente, nous invitèrent à aller picoler avec eux... Des gens beaucoup trop sobres, avec parmi eux probablement les pires no life salarymen que j'aie vu. C'était déjà étonnant en soi de les voir "en société" !
Rien d'étonnant donc à voir tout ce petit monde se rentrer avant les 12 coups. Mais après ce passage à vide (si on néglige, bien sûr, les 2 pichets de bière et les 3 bouteilles de sake descendues dans l'intervalle), mes deux complices étaient remontés comme des pendules. Voilà qu'il me jettent dans un taxi, en discutant très fort et très vite d'un endroit que tous les deux semblent fréquenter. Mais impossible de comprendre plus que ça de leur enthousiaste conversation. Surtout avec 3 grammes dans chaque bras. Je me laissais donc porter vers le milieu de nulle part, vers un bâtiment anonyme, puis vers un deuxième étage sans enseigne visible... Pour me retrouver dans un petit bar à karaoke, bruyant mais pas brillant***. Ce qui en soi est un choc, vue ma haine passion inconditionnelle pour cette activité si japonaise. Mais mon esprit était bien trop préoccupé par les soupçons que soulevaient progressivement en moi le nombre irrationnel de demoiselles en robe de soirée présentes dans ce boui-boui, ainsi que leur origine ethnique similaire (Philippines, visiblement). Des soupçons rapidement dissipés, pour laisser place à de la certitude - passablement horrifiée - en voyant lesdites demoiselles s'empresser de remplir les verres et allumer les cigarettes des clients (...entre autres). Je venais de me faire emmener dans un karaoke/bar à hôtesses de seconde zone. Par mon boss. Ô joie !

Je laisse à mes lecteurs le soin d'imaginer la fin de la soirée.
Je suis sûr que pendant que vous y êtes, vous pouvez même imaginer le réveil du lendemain. Je tiens quand même à préciser que j'ai réussi l'exploit de me faire réveiller par mon propre mal de tête, quelques heures seulement après m'être endormi. Je suis très fier de moi - je l'étais encore plus sur le moment, d'ailleurs.

Mais pas de repos pour les braves; ma soirée était bien bookée, avec pour commencer une de ces fameuses Kōta-party... Comment expliquer ? Kōta est un ami japonais qui organise des soirées "internationales", qui consistent grosso modo à faire se rencontrer de jeunes japonaises cherchant a parfaire leurs compétences linguistiques et de jeunes occidentaux avec, ma foi, des objectifs assez similaires. Sachant qu'on a eu une mauvaise expérience avec une soirée dans ce genre, Sissi et compagnie ont refusé de m'y accompagner, mais heureusement je connaissais quelque lascars sur place****. N'empêche qu'un open bar à 19h quand on n'a pas décuvé de la veille, c'est un peu rude.
S'en suivit une soirée peu ordinaire, à laquelle j'avais convaincu la clique de me rejoindre. Ca se passait au Super Deluxe, une petite gallerie/bar/"lieu d'expérimentation" à Roppongi. Très hype et très artsy... Mais le programme de la soirée était loin d'être inintéressant, et promettait tout du moins un bon changement du schéma trop habituel de nos samedi soirs. Après la projection d'un film tout aussi excellent qu'ésotérique (Avalon, de Mamoru Oshii), on a eu droit à une séance de questions-réponses avec un éminent critique de cinéma, dont 99% nous est passé largement au-dessus de la tête.
Mais c'était loin de nous préparer au passage de Marcello le poète.
Marcello est un poète torturé. Ce qui consiste, pour ce que j'en sais, à déblatérer des phrases sans queue ni tête (ni rimes) mais avec beaucoup de conviction, en bougeant beaucoup, et en faisant des têtes bizarres.
C'était... original.
Mais la vraie raison de ma venue, hormis l'observation d'une faune pas banale dans le public - jeunes artsy-fartsy chics, papas en tongs avec jeunes enfants, hippies, architectes, punks - était la suite des réjouisssances : un peu de live painting et une projection par Rinpa Eshidan (dont je vous ai déjà montré les travaux), un mix pas piqué des hannetons et un live de hip-hop par Zulu Nation Japan. Chouettos !
les Rinpa en action - c'est évidemment moins impresionnant quand ce n'est pas en accéléré...

La fresque après une bonne heure de boulot. J'ai plein de photos en cours de réalisation, j'essaierai de faire un gif animé si ma flemmingite ne me ratrappe pas avant

La suite et fin de la soirée fut plus conventionnelle, à base de Muse et de limonade.
Mais mon week-end ne s'arrêtait pas là : j'avais encore des plans pour le dimanche après-midi, je restais donc sur Tokyo pour la nuit.
Note pour plus tard : trouver de la place dans un manga café décent où roupiller, voire un manga café tout court, un samedi à 4h à Shibuya... pas exactement une partie de plaisir.

C'est donc frais et dispos - ou pas -, après visionnage de quelques chef-d'oeuvres cinématographiques tels que Tokyo Drift ou Le Transporteur 2 (désolé) pour tuer le temps dans mon box très comfortable - ou pas -, que je me dirigeais sur les coups de midi vers Yoyogi Park pour la dernière étape de mon week-end marathon : un concert gratuit en plein air, de midi au soir, auquel j'ai été grâcieusement convié par mes nouveaux amis jongleurs.
(Ah, d'ailleurs, je vous ai pas dit : j'ai finalement rencontré Yuta-sensei ! Joie ! Il m'a même appris quelque figures, la classe - bon ce sera sûrement encore plus la classe quand j'arriverais à les faire. Ca fait un mois que je m'acharne dessus sans succès...)
J'ai eu la bonne surprise à mon arrivée sur place d'y trouver un sympathique marché aux puces - vêtements, vinyles, jouets, un peu de tout et beaucoup de bonne ambiance.

Le concert lui-même était très bonne esprit, dans un genre très roots/jam, avec un public à forte tendance hippie. J'ai vu plus de dreads dans cette journée que dans tout le reste de l'année... Beaucoup de gens très sympas et communicatifs. La grande constante de la journée : les bulles de savon. Quasiment tout le monde avait son petit jouet à souffler des bulles, suffisamment pour en avoir quasiment en permanence dans son champ de vision ! Assez surréaliste, et carrément rigolo. J'ai pris mon bulleur et je me suis joint à tous ces grands enfants, avec un plaisir non dissimulé !
Ca fait de chouettes photos, en plus.
L'album complet est ici


Une excellente après-midi donc, malgré mon état de fatigue déraisonnablement avancé et la chaleur insupportable. J'étais quand même bien content de retrouver mon lit dimanche soir. Mais pas de retrouver mon bureau lundi matin...


The end pour ce week-end là, donc.
Pour celui qui est en train de commencer, il y a au programme : un pique nique, un anniversaire, et le plus gros feu d'artifice de Tokyo. Ca devrait faire de jolies photos :D

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* Je n'ai en fait pas eu l'honneur de cette magnifique request, que j'ai piquée chez FoM. Un jour peut-être, moi aussi... C'est un peu pour ce genre de choses que je voudrais devenir un blogueur influent moi aussi, quand je serai grand.

** Conférences Bidons à Vocation Alcoholico-Touristique - la recherche, quoi.

*** Comme nous nous étions fait la remarque avec l'ami Sissi : tu peux toujours essayer de faire entendre la différence à un japonais...

**** Note pour les mauvaises langues : j'étais venu les voir eux, pas faire de la linguistique avec les demoiselles

19 juillet 2007

Web 2 - 0 Productivité


Hot Air 2, un jeu tout meugnon et salement addictif; ou comment perdre deux jours de productivité au boulot - et probablement le reste de la semaine aussi.

Heureusement, dans mon cas, ladite productivité ne manquera à personne !
(au point de jouer à des conneries en flash au milieu de l'open space...)

18 juillet 2007

Algorithm march II, le retour

La marche idiote d'hier est visiblement plus connue que je ne le pensais. Elle l'est en tout cas dans cette prison des Phillipines, où quelqu'un (probablement pas dans son état normal, ou alors il faut le transférer d'urgence dans un endroit où les gardes mettent des blouses blanches) a décidé d'établir le record du monde du nombre de gens qui font ladite marche simultanément.

J'ai envie de dire, WTF !?



La vie en prison aux Phillipines ne doit pas être terriblement palpitante, pour qu'ils y organisent ce genre de machins...

Algorithm march

Encore une merveille qui ne pouvait émerger que du cerveau malade d'un réalisateur TV japonais...
Voici comment la très fameuse émission pour enfants Pythagoras Switch explique le concept d'algorithme aux enfants :
Avec des ninjas.
Je vous avais bien dit que ça ne pouvait être que japonais...



Si c'est pas fabuleux ça, hein ?
Si seulement faire des algorithmes impliquait effectivement des ninjas qui dansent...
(...je serais ingénieur informaticien)

Pythagoras Switch (ピタゴラスイッチ) est probablement la plus cool des émissions pour enfants de tout les temps. Qu'est-ce que j'aurais aimé avoir ça à la télé, à la place de Hokuto à Pain! Le niveau intellectuel plane à des kilomètres au dessus de tous les clubs Dorothée et autres Teletubbies...
L'émission est surtout connue à l'étranger pour ses mécanismes à "effet dominos" -monstrueusement cool- qui ont fait le tour du net. L'objectif principal de l'émission est d'éduquer et de titiller la créativité des enfants - objectif fort louable, et surtout très bien réalisé.
Parmi les autres idées cool de cette émission, le Papa Switch (cro meugnon) ou le 10 stick anime (cro malin)...

Un exemple d'émission sur YouTube, en deux parties : 1 et 2.
L'article Wikipedia qui va bien.

Des torrents vers des émissions complètes sous-titrées, chez Dattebayo

12 juillet 2007

Le grand incompris

Une des meilleures pubs que j'aie vue depuis des lustres (et je ne suis pas le seul à le penser, puisqu'elle a gagné je-sais-pas-quel-prix de la meilleure pub récemment).


Animator vs. Animation II

Le graphiste-animateur déseouvré qui nous avait offert l'hilarant Animator vs. Animation remet le couvert avec un deuxième épisode, encore plus dingue et survolté. Stick figure revient, et il est pas content...


Les bonnes manières du fumeur

Les lois anti-tabac japonaises sont un peu déroutantes pour l'européen moyen. Pour un français qui débarque, c'est quand même étonnant de passer d'un pays où tout le monde fume librement dans la rue mais où les bars et restaurants ont récemment été rendus non-fumeurs, à un autre pays où tout le monde fume dans les bars et les restaurants (souvent dépourvus de zone non fumeur) et où il est interdit de fumer en marchant dans la rue !
Les raisons de cette interdiction sont assez obscures, il faut bien le dire. Qu'est-ce qui pourrait justifier d'interdire le tabac dans des espaces ouverts et de laisser prospérer la consommation sauvage dans les espaces fermés !? La réponse officielle est, peu ou prou :
"les trottoirs de Tokyo sont très fréquentés; la proximité avec les autres passants rend la fumée gênante. Et surtout, il s'agit d'éviter que les fumeurs brûlent par inadvertance les bras ou les vêtements de leurs concitoyens, ou pire, le visage ou les cheveux des enfants."

Mais une image rigolote parle plus qu'un long discours vaseux, et les japonais (bien qu'ils en tiennent rarement compte) le savent bien. D'où la campagne d'affichage massif sur les "manières du fumeur", placardée sur les cendriers publics (il est interdit de fumer dans la rue, mais il y a quand même des "coins fumeurs"), dans les lieux publics, etc. J'avais commencé une série de photos sur ces affiches, dont beaucoup sont des merveilles d'humour involontaire, avant de me rendre compte que des versions "clean" de ces panneaux se trouvent sur le net.

Enjoy.



exemple :

11 juillet 2007

Design mural


Vos murs tous blancs vous dépriment ..?
Les designers pensent à vous : voilà toute une collection de vinyles très classe pour les égayer et afficher votre amour du design.
Ça se passe sur domestic.fr

Non seulement c'est très chouette, mais tous ces motifs sont disponibles à la commande!!
Ce n'est pas exactement donné, mais abordable quand même (fresque de 3.5m*1.5m: moins de 100euro)

Il ne reste plus qu'à voir quelques soucis techniques (est-ce que ça tient bien ? est-ce que ça s'enlève sans dommages ?) et je suis conquis.

Via Lifelounge

10 juillet 2007

Mechanical Animals

Voici le travail d'un artiste Hollandais, Theo Jansen - qui s'appelle en réalité Strandbeesten, ce qui signifie (sauf erreur, ce qui n'est pas impossible vu mon niveau de hollandais) bêtes de plage / Beach beasts -- mais vu que ça sonne vraiment affreux une fois traduit, on va garder le titre original hein ^^
L'artiste bosse sur ce projet depuis pas moins de 10 ans, et obtient des résultats dans le plus pur style L. de Vinci : des "animaux mécaniques" incroyablement complexes, faits de structures tubulaires ultra-légères, qui se déplacent en marchant sur une foultitude de "jambes". Et ce façon complètement autonome, sans aucun système de propulsion ! Comment c'est possible..?
Ces drôles de bestioles marchent à la seule énergie éolienne !!

De vraies merveilles de mécanique.





Le but final du projet serait de relâcher tout un tas de ces "animaux" sur les plages de Hollande, en troupeaux, livrés à eux-mêmes.
Je trouve ça rien moins que génial !


Un film est en préparation.

Le site du monsieur : c'est ici
Un trailer et des infos sur le film à venir : par là

Je suis un Simpson !

En avant-première et en exclusivité, je vous présente un mystérieux nouveau personnage qui apparaîtra dans Les Simpsons, le film :
Des sources bien informées affirment que ce nouveau personnage jouera un rôle majeur dans ce film, qui s'annonce déjà comme L'évènement de l'année (voire de la décennie). Son absence totale des différentes bande-annonce du film s'expliquerait par une volonté de créer l'effet de surprise. Seul cette image a pu filtrer à travers l'épais secret qui entoure cette production historique; le nom de ce nouveau venu à Springfield est encore inconnu.


Conneries mises à part : le site officiel du film propose un génial petit générateur d'avatars à la mode Simpsons! Les options proposées sont hélàs, comme on pouvait s'y attendre, un peu limitées - mais il y a toujours Photoshop pour ratrapper le coup :P


J-17...

09 juillet 2007

Je suis une rock star


Je vous présente Thomas Brun (& The Broken Wings), le nouveau rocker qui monte!
Je viens de le découvrir et je suis au boulot, je ne peux donc pas encore écouter et juger du talent de l'animal. Le temps nous dira donc si je vais bientôt pouvoir me la péter en donnant mon nom (ce qui impliquerait d'arrêter de me raser, chose somme toute très faisable), ou avoir super honte.

Vous pouvez vous faire votre propre idée de vos propres oreilles sur son site, www.thomasbrun.com,
(ben merde, qu'est-ce que je vais prendre comme nom de domaine moi quand je serai une star ..?)
ou sur son Myspace.


Ah, et puis je suis tombé sur cet autre homonyme aussi, suffisamment médiatique pour être dans En Aparté sur Canal+:
thomas brun canal+



Encore une fois, je n'ai pas le son alors c'est difficile de juger si il mérite mon nom.


...Mais voilà que la cloche sonne! Je suis (enfin) libre pour aujourd'hui; je cours* donc chez moi pour jeter une oreille à tout ça.
Mes impressions after the jump.


[un peu plus tard]

Mh... C'est bien ce que je craignais. L'ami Thomas Brun est donc un bellâtre (moche) qui chante un rock/pop/folk ringard, sans saveur et sans composante rock. Le tout complété par des paroles plates et cul-cul, en anglais (sans même parler des solos de Bontempi sur certains de ses "tubes").
So long
pour mes espoirs de me faire passer pour une rock-star quand il aura atteint la gloire, donc... Heureusement, il est très probable que ça n'arrive jamais ! *Niark niark niark*

Quand à l'autre Thomas Brun, qui est très visiblement pas le même, la vidéo avec le son ne nous en apprend pas beaucoup plus sur le personnage, à part qu'il se la joue dragueur ténébreux à deux francs six sous - probablement parce qu'il n'a rien à dire. A part ça, je n'ai rien trouvé d'autre sur lui; si quelqu'un a des infos, je suis preneur.

En tout cas, c'est pas vraiment un nom de winner que je me trimballe moi hein...

Heureusement, j'ai un autre homonyme que j'assume plus facilement.

(on pourra noter aussi un homonyme nettement plus vieux, et anglais, mais qui a droit à sa page wikipedia, sur laquelle on peu lire que c'était un caïd. La classe.)



*comprendre ceci au sens propre serait très mal me connaître

08 juillet 2007

One week of art

Je me demande si je l'ai pas déjà linkée quelque part, cette vidéo, mais elle est suffisamment balèze pour que je risque le doublon.


One week of art


EDIT : du nouveau, par les mêmes gars (Rinpa Eshidan):


07 juillet 2007

Coup de peinture

Musique:
Super Marios Bros theme
mais pas n'importe quelle version...
Flim:
Kiss Kiss Bang Bang
j'ai un faible pour les films à antihéros en ce moment.
allez savoir pourquoi
Bouquin:
Philip K. Dick - Ubik
il méritait bien que je le relise - je l'ai complètement redécouvert!
Merki Sarah pour celui-là aussi

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Etant dans ma grande lancée photoshopique en ce moment, j'en ai profité pour redonner un coup de jeune à ce bloug et refaire ma bannière, cette fois-ci sans pomper honteusement le graphisme sur mon voisin.

Je m'a bien amusé!

Critiques bienvenues dans les commentaires...


Note: les brushes (brosses), c'est fantastique!

05 juillet 2007

La Belle et le Geek

And now for something completely different, comme diraient une fameuse bande de joyeux lurons...
Assez de soporifiques et déprimantes leçons d'histoire. C'est le retour en fanfare de la bêtise profonde et de l'inutilité qui sied en ces lieux !

J'ai le très grand plaisir de vous présenter le chef-d'oeuvre que je couve depuis plus d'une semaine, dans l'ombre de ma caverne, penché avec acharnement sur mon Photoshop - suffisamment pour en perdre un nombre certain d'heures de sommeil, et au moins autant de mes veines oculaires...
Mais je suis fier du résultat !

Je vous offre le roman photo de l'été, intitulé La Belle et le Geek !
C'est la première partie d'une série que j'appelle Les Chroniques de la Loose, qui je l'espère comptera au moins deux épisodes (...).

Etant donnée la nature explosive du sujet traité et surtout de la façon dont il l'a été, il serait sage de commencer par un disclaimer :

- Cette histoire est absolument fictive. Rien de semblable, de près ou de loin, n'est arrivé.
- Ce roman photo a été réalisé a posteriori. Les photos n'ont pas été prises dans ce but du tout, j'en ai en fait eu l'idée en triant ces photos et en remarquant qu'elles suggéraient des évènements qui n'ont pas du tout eu lieu.
- Les personnes apparaissant dans cette histoire ne sont absolument pas au courant de cette idiotie (un personnage principal est même une parfaite inconnue), ceci est donc publié sans leur autorisation. Même pas peur. Par contre, je paierais très cher pour voir la tronche du personnage principal quand il découvrira ça...


Sans plus vous faire attendre, voilà le chef-d'oeuvre !

Cliquez deux fois sur les images pour ouvrir une version plus grande/plus lisible...


Et voilà, j'espère que ça vous a plu !
Un grand merci à Sissi pour sa complicité dans l'élaboration des dialogues!

Quelques détails sur la réalisation :
encore une fois, ce roman photo a été réalisé à partir de photos qui n'étaient pas du tout prévues pour ça. Le scénario a été élaboré ensuite, en fonction des photos. D'autre part, la demoiselle à la flamboyante crinière est une parfaite inconnue. Aucun de nous ne lui a adressé la parole, à aucun moment! Les photos où elle apparaît ont été prises au téléobjectif. Celles sur lesquelles elle semble discuter avec Max jouent en fait sur un effet de perspective; elles sont en fait à plusieurs mètres de lui! Pour ce qui est de la demoiselle avec qui Ari discute (nom de code CS), là le contact a bien été établi... Avec succès même, je dirais. ;) Le Finlandais en chaleur est probablement le seul élément véridique dans l'histoire !!


Rendez-vous dans les commentaires pour vos réponses au jeu-concours*!
(ou pour tes insultes, si tu t'appelles Max)


*qui camoufle très mal mon manque flagrant d'inspiration sur la fin, j'en suis conscient

Attention, polémique!

Un article un peu construit appelle le retour de la rubrique des trucs du moment...

Musique :
DJ Cam - The Beat Assassinated
Film :
Lucky Number Slevin
une réplique culte à la minute
Bouquin :
Douglas Kennedy - Cul de sac
un excellent petit bouquin, dévoré d'une traite. Merki Sarah ^^

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Attention, comme le titre l'indique, je vais aborder ici un sujet sérieux/grave/épineux/polémique. Je vais donc commencer par les précautions d'usage : ce que j'écris ici reflète mes opinions personnelles, que je ne cherche en aucun cas à imposer à qui que ce soit. Je suis ouvert aux critiques si elles sont constructives, mais je ne cherche pas à ouvrir un débat. Le but est plutôt d'attirer l'attention sur le problème, il appartient ensuite à chacun de se faire sa propre idée (s'il n'en a pas déjà une); pour ma part, j'ai suffisamment débattu le sujet récemment, merci.

La polémique en question, bien que récurrente, a été déclenchée par la récente déclaration du ministre de la défense japonais Fumio Kyuma, qui disait en substance :
« Les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki ne pouvaient être évités. » (source)
Et de continuer en disant qu'ainsi la capitulation japonaise avait été accélérée et l'invasion russe évitée. Ledit ministre est connu pour son franc-parler (un trait pas très courant par ici) et ses déclarations polémiques. Il est de plus député de Nagasaki, ce qui n'arrange pas spécialement les choses.
Comme on peut s'y attendre même sans connaître la politique japonaise, cette déclaration pas très politiquement correcte (surtout sortie du contexte) lui a valu un tollé général et un levé de boucliers monstrueux. Avec à la clé, mardi, sa démission forcée du gouvernement.

Alors je pourrais argumenter des heures, comme beaucoup le font en ce moment, sur la justification ou non de ces bombardements. C'est un grand classique de la prise de bec depuis plus de 60 ans maintenant, en usant et abusant de tous les arguments possibles et imaginables (pour ne pas dire imaginaires)... Pendant ce temps, les faits historiques clés eux-mêmes se sont perdus dans mes méandres de l'histoire et des manipulations politiques. Et quand bien même ils seraient avérés, les gens continueraient sans le moindre doute de se mettre allègrement sur la gueule à ce sujet.
Je vais donc les laisser faire et passer directement à la suite.

Ce qui m'a vraiment interpellé dans cette affaire, c'est la violence et la rapidité avec laquelle le gaillard s'est retrouvé lapidé sur la place publique, pour avoir osé dire ce que bon nombre d'historiens sérieux considèrent aujourd'hui comme une réalité (D'ailleurs, Hirohito lui-même avait déclaré exactement la même chose en 75, même si dans un contexte différent... source).
À moi, ça me semble plutôt symptomatique d'un refus total et borné d'assumer la responsabilité d'une quelconque faute commise pendant la guerre. Une vilaine tendance japonaise au négationnisme et au révisionnisme...

Petit rappel de politique du japon :

Le nationalisme japonais présente trois particularités. D’abord il est revendiqué par des responsables présents au sein même du pouvoir. Nous n’avons pas de Haider ou de Le Pen, parce que chez nous, les extrémistes ont trouvé grâce au sein même du gouvernement et du parti au pouvoir, le Parti libéral démocrate (PLD) dont l’actuel chef de file est le Premier ministre Shinzo Abe.
Ensuite, les nationalistes au pouvoir ne cachent ni leur sympathie ni leur nostalgie pour l’ancien empire militaire du Japon. Des responsables au pouvoir répètent que le Japon d’après-guerre n’a pas à faire de repentir pour ses crimes passés, dans la mesure où la guerre que le «Grand Japon» mena en Asie alors, fut, d’après eux, une «guerre de libération» des peuples d’Asie de la domination occidentale. [...]
Enfin, le nationalisme japonais est ouvertement ethnique. Il refuse la logique de l’Etat moderne et le contrat social depuis Thomas Hobbes. Il comble en vérité un vide creusé par le retrait de l’Etat à l’ère de la globalisation. Or, la nation prise au sens ethnique, c’est à mon avis très dangereux.
Extrait d'article paru dans Libération (source)

Charmant n'est-ce pas ?

Pour ceux qui comme moi on dormi/joué à la bataille navale en cours d'histoire au lycée, rappels rapides de quelques faits sur le Japon des années 30-40:
-Durant cette période, le japon était dirigé par l'empereur Hirohito,
qui était encore considéré à l'époque comme un descendant de la déesse Amaterasu et donc une divinité incarnée (akitsumikami). Il prône la supériorité ethnique du peuple japonais et lance une campagne de "libération de l'asie", car la
mission divine du Japon est d'unir les huit coins du monde sous un seul toit (Hakko ichiu) - c'est la tristement fameuse politique nationale du Kokutai.
-C'est sous ce prétexte que la Chine sera envahie. La liste des atrocités japonaises commises à cette période est longue comme le bras, et contient des items aussi charmants que le massacre de millions de civils et l'utilisation d'armes chimiques et bactériologiques (dont la peste).
-Aveuglés par leur croyance en l'empereur, le Kokutai et le Bushidō (code d'honneur du samurai), l'armée impériale se battait systématiquement jusqu'au dernier homme et allait jusqu'au suicide collectif pour éviter la capture, voire à encourager des civils à faire de même (source).

Ces faits sont évidemment biaisés pour illustrer mon argument, mais ils restent des faits. Et pourtant, si vous demandez à un japonais de vous résumer la seconde guerre mondiale, il y a de fortes chances qu'ils vous répondent : "il y a eu une guerre dans le Pacifique, puis les bombes A ont été lâchées sur Hiroshima et Nagasaki". Le traumatisme de ces bombardements est compréhensible, mais les japonais se posent systématiquement en victimes absolues. Expansionnisme, crimes de guerre ?
Jamais entendu parler...
Alliance tripartite ?
C'est quoi ça ..?
Le devoir de mémoire admirablement réalisé en allemagne n'a pas cours au Japon. Les responsables politiques continuent de soutenir qu'il n'y a pas lieu de s'excuser pour l'annexion d'une partie de la Chine et de la Corée, qui était une "libération des frères d'asie"; de nier les exactions commises, bien qu'elles soient prouvées; d'aller régulièrement payer leurs respects à des criminels de guerre de classe A, farouches partisans de l'alliance avec Hilter et Mussolini, au sanctuaire de Yasukuni...
Et ne parlons même pas des manuels scolaires...

Alors oui, sans aucun doute, les bombardements atomiques sont une tragédie, un de ces moments de l'histoire que que l'on souhaite ne jamais voir se reproduire. Et ce, que la fin ait justifié les moyens ou pas. Mais il en va de même pour toutes les atrocités qui ont eu lieu pendant cette guerre, et il faudrait voir à ne pas trop oublier que le japon est à l'origine d'une part non négligeable de celles-ci...
Le nombre des civils tués en Chine par l'armée japonaise entre 37 et 45 est estimé à presque 4 millions. Le massacre de Nanking a lui seul a fait plus de morts que les bombes A.
Alors si le japon voulait bien faire son travail de mémoire et admettre ses erreurs passées, ils seraient parfaitement en droit de se plaindre encore et encore de ces bombardements. Mais nier absolument ses propres crimes d'un côté et se poser constamment en indiscutable victime de l'autre... Ce n'est pas ce que j'appelle une position tenable.

Vous savez ce qu'on dit sur ceux qui ne connaissent pas l'histoire...

Article largement inspiré de GaijinSmash, ainsi que de divers débats et articles Wikipedia

03 juillet 2007

Le plus beau combini du monde

Pour ceux qui ne seraient pas au courant, le film le plus attendu de l'année (enfin par moi en tout cas) sort ce mois-ci. Je parle évidemment de ça :




Et pour la promo dudit film, le service marketing a carrément réalisé un rêve pour les fan-boys dans mon genre : Un 7-11 customisé à la mode pimp-my-combini, transformé en Kwik-E-Mart.
Un vrai Kwik-E-Mart. Dans la vraie vie. Qui sert des Squishee. Qui vend du Buzz Cola, des Krusty O's et des donuts géants à glaçage rose...
Raaah, lovely!

Tout plein de photos
(merci à celui celle qui les a faites)

Seul regret, pas de bière Duff, pour des raisons légales -- le film est PG-13 et ils ne peuvent donc pas faire de marketing avec de la biète...

Allez, encore un petit teaser pour la route?


28 juin 2007

Radio Tom²

Je me suis récemment inscrit sur un site de musique qu'il est bien, et qu'il est tout 2.0 : imeem.
En fait, c'était suite à la playlist que j'avais volée chez l'ami Sissi, qui m'a fait découvrir.

Du coup, je me suis moi aussi fait ma petite playlist, avec les trucs qui me tournent dans la tête en ce moment (dans la limite des stocks disponibles; imeem, ça a beau être bien, quand on passe trop "underground" - ou régional - il y a quand même moins de stock). Attention rapophobes, c'est 80% hip hop.


27 juin 2007

Pythagora Switch maison

Ce monsieur aime visiblement bien le concept du ピタゴラスイッチ, ou Pythagora Switch (wikipedia). Moi aussi, mais pas au point de transformer toute ma maison en Switch géant (plus de 3 minutes!!)... Ceci dit, j'aime bien regarder.



Snowmobile en été

Cet été, ne laissez plus pourrir votre scooter des neiges au garage : il peut vous servir !

26 juin 2007

Le désespoir du jongleur

Yuta est au jonglage ce que Hokuto no Ken (plus connu par chez nous sous le nom de Ken le survivant) est aux arts martiaux.

Car ami jongleur, tu ne le sais pas encore, mais tu est déjà mort.

En 2006, Yuta lançait son attaque ultime, sous la forme d'un spectacle appelé Hikarihebi (Serpent de lumière). Tu étais trop loin pour entendre ce qu'il a dit en descendant de la scène, et de toute façon tu n'aurais sûrement rien compris sans sous-titres, mais la légende veut qu'il ait dit ça : "Hya-ta-ta-ta-ta-ta ou-ohhh tchiaaahh!! [retire une poussière de son épaule du revers de la main] Par la puissance mystique de l'Hokuto à pain*, je viens de frapper sans même les toucher tous les misérables du monde qui croient savoir faire des poi. Ces fous ne le savent pas encore, mais un jour en regardant ce spectacle, leur yeux fondront dans leurs orbites et quelques secondes plus tard, leurs têtes exploseront. Mouahaha."

Vous ne me croyez pas ? Tant pis pour vous.


[Si vous n'êtes pas réceptif à la danse, passez directement à 2min30]




*tout comme celle de l'anime, cette traduction a été faite par Philippe Ogouz...