16 février 2007

Les petites envies de meurtre

En boucle dans ma tête :
(forcément...) Debout Sur Le Zinc - Les Petites Envies de Meurtre

Dans mon P2P, et bientôt dans mon lecteur de DivX :
(Enfin ..!) Lost, S3E07+08
Heroes, E14+15

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Aussi difficile que cela puisse paraître, cette semaine aura été encore moins productive que les précédentes. Il faut dire qu'elle a commencé sur les chapeaux de roues : de mardi 8h30 jusqu'à hier jeudi 16h30, la quantité de travail que j'ai effectuée (et aussi celle qu'on m'a attribuée, merci de ne pas croire que je m'emmerde pour le plaisir) a été plus proche du zéro absolu que le plus high-tech des azotes liquides. Rien. Nada. Nichts. Niet. 3 journées complètes passées à compter les mouches - et pour le moment, j'en suis toujours à zéro. J'ai même eu droit à toute une journée de coupure Internet, mon seul ami en ces temps difficiles : de la torture psychologique pure et simple.
Et bien sûr, pas question de se plaindre ou de demander du boulot (sinon ca serait déjà fait, bien sûr). On attend gentillement que les gars de JFE Systems construisent le modèle dont on a besoin pour la suite.

(attention hors-sujet: j'ai encore digressé sur mes histoires de Reflex. J'ai du mal à penser à autre chose en ce moment...)
Bon, au moins, j'ai eu le temps de lire une bonne quinzaine de comparatifs de Reflexs entrée de gamme, de traîner sur des forums dédiés, etc : résultat, je peux vous citer de tête la plupart des caractéristiques des Canon 350D et 400D, Nikon D40, D50, D70s et D80, Pentax K100D et K110D et consorts. Je peux aussi vous dire que 80 pourcent des photographes pro qui trainent sur les forums techniques sont de gros cons sectaires, dont en posant la question "comment choisir un SLR d'entrée de gamme?", ont peut tirer seulement les réponses suivantes : "Vive Nikon, à mort Canon", ou l'inverse, et "ils sont tous pourris, achète un semi-pro à 2000 euros". Merci les gars.
Quoi qu'il en soit, à la fermeture des bureaux ce soir, je cours à Akihabara (enfin au métro plutôt, parce que ca fait loin à pied même avec de la motivation) et je vais chasser le SLR d'occase.
(bon ca suffit maintenant, retour au sujet !)

La bulle complète jusqu'à jeudi 16h30 donc, une demi heure avant la fin de la journée, où on recoit un mail de JFE Sys indiquant qu'on réunionnait le lendemain à 9h30 pour récupérer ledit modèle et parler de la suite des opérations. C'est ce moment qu'a choisi mon très cher collègue Nagao-san pour m'annoncer :
"Ah, pour cette réunion, ca serait bien que tu expliques un peu quels calculs tu voudrais faire sur le système. Fais nous un petit document, ca sera plus simple."
Voilà, j'ai du boulot. Donné moins de 2 heures (de bureau) avant de devoir le rendre... J'avais déjà réfléchi à la question à l'avance, mais ca prend du temps de faire des documents techniques en japonais quand on a commencé à parler la langue 6 mois plus tôt, c'est difficile à comprendre ca !? J'aurais pu préparer un truc bien léché, bien réfléchi, qui m'aurait occupé pendant au moins une partie de la semaine, mais non ; je me retrouve à faire des heures sup' (un comble dans ma situation !!) et à répéter mon speech à la maison. Sans compter le fait de confirmer mon image de neuneu ce matin en présentant un truc pas top, sans être capable de l'expliquer autrement qu'en lisant...

Tout ca pour qu'après, l'ami Nagao, qui n'a pas daigné jeter un oeil a mon truc avant la réunion, commente d'un "humhum, intéressant mais moi c'est pas trop ca que je comptais faire", et de partir sur son idée. "On" vient d'envoyer le rapport de réunion, et au final c'est son truc à lui, sans aucune considération pour mon machin ("remis à plus tard"), que l'on va faire...

J'aurai aussi constaté de mes yeux la passion japonaise pour les chiffres dont me parlait Alex quand il était en stage avant moi chez JFE. Moi, en technologue, je dégage un paramètre à faire varier, un critère dimensionnant, et je parle en qualitatif (ce qui *avant* d'avoir fait les claculs ne me semble pas une mauvaise idée) ; j'ai tout juste droit aux "ah" et "naruhodo"("je vois") de politesse. Pas de chiffres, pas de chocolat. Nagao choisit des paramètres, décide qu'il veut les faire varier, donne 3 ou 4 valeurs à prendre pour chaque (choisies à la hache, soit dit en passant) et propose de "regarder ce que ca donne" (au vu de quoi ? mystère) ; apparemment ca plait à tout le monde...

Bon, en une ligne comme en trois paragraphes : j'ai les boules !!
Thank God, it's Friday...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah... comme c'est émouvant! Un djeun qui découvre le monde de l'entreprise et les joies des supérieurs hiérarchiques face à leurs propres supérieurs et/ou leurs égaux.

Ya surement un bouquin à écrire là dessus.

Bon, après, il y a peu être le facteur gaijin, je ne sais pas. Mais... peut etre pas. Ca me rapellerait presque des souvenirs, ton histoire ;)

En tout cas, s'il a réellement proposé quelque chose de pas top - tout du moins moins bien que ce qu'il te semble possible de faire, tu sais du coup ce qu'il te reste à faire, non?

Anonyme a dit…

Et oui, parfois on se dit qu'on perd un peu son temps...