22 janvier 2007

Définitivement plus stagiaire que salaryman

Encore un post écrit depuis le boulot. Ca donne une idée de la quantité ridiculement faible de travail qu'on me donne... En fait non, c'est encore nettement moins que ca.
Sur les 10 journées de travail que j'ai faites jusque la, estimons le nombre de celles ou j'ai fait quelque chose :
- le premier jour, assez logiquement, était consacré à divers soucis logistiques et visites
- deux demijournées de visites diverses
- 4 jours entiers d'absence complète de mon équipe (à part moi...), le plus souvent partis sans rien me donner à faire.

Ce qui nous donne, au mieux, 40 pourcent du temps de travail effectif. Ce qui est encore assez loin de la vérité, puisque j'en passe encore une majorité a écrire des mails, lire Le Monde, etc. Bref, ca ne s'arrange pas ; je rouille.


Comme je le disais plutot, je ne m'en plains pas plus que ca ; glander n'a jamais fait partie des choses qui m'horripilent. Pourtant, j'aurais bien aimé faire quelque chose d'un poil plus constructif de mon temps. Mettre en ligne mes photos de vacances, par exemple, mais ca reste delicat depuis le boulot - même si mon equipe n'est pas là, Bucho (general manager) a une ligne de vue très nette sur mon écran, ce qui limite quand même ce que je peux me permettre.

D'un autre coté, je préfère quand même ma situation a celle de ma collègue Sarah, qui doit lire des papiers de recherche en japonais, mange du C++ (avec commentaires en japonais aussi) à longueur de temps, et fait des journees de plus de 10 heures.

Mais je préfèrerais quand meme celle d'Emiliano, mon collègue de biture, architecte et playboy de son état, qui a carrement une semaine de congés payés par mois pour aller visiter à peu près tous les lieux significatifs du Japon, tous frais payés ; sans parler des conférences à l'étranger où il est aussi invité, de son boulot super-intéressant et de ses horaires ridiculement réduits. On trouve toujours plus chanceux que soi.

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