29 janvier 2007

Rude week-end

Comme je l'avais laissé entendre dans un post précédent, c'est un week-end pas exactement reposant qui vient de se terminer...


Vendredi soir : soirée chez Yamakawa

Pour les non-Vulcanus, Yamakawa n'est pas un japonais, c'est un collègue espagnol, légèrement excentrique (...), qui se fait appeller comme ca parce qu'il en a eu marre que les japonais prononcent son nom si mal qu'il ne se reconnaissait même pas.
Soirée chez lui, donc, à l'occasion du retour au bercail d'une stagiaire francaise de son entreprise. Ce fut ma première soirée depuis mon arrivée au Japon qui se passe chez quelqu'un plutôt que dans un bar. Quel bonheur ! L'ambiance en est infiniment meilleure, décidément.
En plus, Yamakawa a la chance d'avoir recu par son entreprise un appartement scandaleusement grand : 3 pièces, plus cuisine et salle de bain... une trentaine de mètres carrés... Il peut inviter qui il veut... Alors avec mon 12 mètres carrés placards compris où personne à part moi n'a le droit d'entrer, vous imaginez bien que j'avais un peu la larme à l'oeil.
Monsieur s'est même offert le luxe d'avoir une liste d'invités presque équilibrée entre occidentaux et japonais, ce qui est bien plus difficile que l'on pourrait croire. Et surtout, c'est agréable ; ca retire un peu ce vilain sentiment d'être un étudiant Erasmus qu'on aurait translaté dans un pays différent... Et puis ca permet de parler un peu japonais autrement qu'en mettant des formules de politesses à tous les coins de phrases comme au boulot, ce qui est non seulement chiant mais aussi terriblement laborieux. (cf un post qui arrivera bientôt à ce sujet...)
La soirée en elle-même était très sympa... Enfin, je crois - je me souviens pas très bien :p
Le lendemain matin, par contre, pour les raisons que vous pouvez imaginer, fut beaucoup moins rigolo.


Samedi soir : anniversaire simultané de Sarah et Sylvain

Alors celle-là, connaissant les deux loustics, on s'attendait à ce qu'elle soit apocalyptique ; on a pas eu tellement tort. Le démarrage fut difficile pour les présents à la soirée de la veille, en tout cas pour moi qui dormais encore à 19h pour commencer la soirée à 20 heures... avec deux heures de trajet. Mais tout ca fut vite oublié avec toute cette bonne ambiance.
Sylvain s'est chargé du thème idiot : "pink". Une boisson gratuite sur présentation d'un accessoire rose (broche à cheveux, sous-vêtements, n'importe quoi). Sarah, quand à elle, s'était chargée de trouver un endroit pour la soirée, "un bar tenu par des amis, réservé pour la soirée". Chouette alors, qu'on s'est dit ; mais connaissant un peu la demoiselle, on aurait dû flairer le plan machiavélique...
En cherchant sur internet un plan d'accès à l'endroit, j'ai un peu eu la puce à l'oreille, sachant que les sites listant ce bar étaient tous labellisés gay. Mais dans l'absolu, ils en disaient du bien, et puisque la soirée était privée, ca ne serait pas vraiment plus gay que nos soirées habituelles, aue je me suis dit. Erreur !!
Je l'ai compris très rapidement en arrivant sur place. Car outre les serveurs torse nu, les murs étaient couverts de photos de monsieurs fort peu vêtus, voire pas du tout, dans des poses souvent plus que suggestives. Plus explicitement, la plupart d'entre eux "prenaient les choses en main" - et même en mains, pour les mieux dotés (la majorité, en fait)... La déco des toilettes, tout à fait dans la même veine, fut carrément tout une expérience.
Mais où est le machiavélisme de Sarah dans tout ca, que vous vous demandez ; j'y viens, j'y viens. Pas que ce soit un plan machiavélique visant à tous nous convertir en amateurs de comédies musicales et de Judy Garland, non non, vous n'y êtes pas. Mademoiselle n'y aurait pas d'intérêt particulier d'ailleurs... Non, le coeur de l'histoire, c'est que dans ce bar, les boissons étaient à moitié prix pour ces messieurs disposés à "tomber la chemise" -- ceci pour faire chauffer l'ambiance, mais aussi pour le plaisir des serveurs, et celui des demoiselles présentes qui se régalèrent du spectacle de cette bande d'alcooliques prêts à vendre leur corps pour quelques verres de plus. Tout particulièrement Sarah, dans l'omdre d'un coin de la salle, l'appareil photo en main et un rire digne du Dr. No* sur les lèvres. 95 pourcent des mâles présents finirent effectivement sans le haut. 100 pourcent de ceux-ci finirent la soirée avec diverses inscriptions au marqueur, plus ou moins politiquement correctes, en travers du torse, du dos, ou les deux...
Bref, un début de soirée très réussi.
La fin se soirée fut bien aussi, passée en danse effrénée sur de la bonne musique (pour une fois), et jusqu'à l'aube (comme d'habitude).


Lundi matin, par contre, c'est pas l'éclate....


* Non, pas Jean-Luc....

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