31 janvier 2007

Interlude audiovisuel

Je profite, encore une fois, d'une journée fort peu remplie pour un peu de bavardage bloguin (je sais, ce mot non seulement n'existe pas mais en plus sonne mal ; si quelqu'un a mieux à proposer, je suis preneur).
Une journée qui s'annoncait pas trop vide, pourtant, avec mes 2 heures de formations habituelles et mon rapport mensuel à rendre au grand manitou demain soir. Pas de bol : mon formateur est absent pour cause de maladie, et le collègue avec qui je dois rédiger le rapport suscité, aussi. Voilà comment une journée chargée se transforme en une journée à attendre Godot...

Puisque je suis un peu en rade sur le japon et même sur ma life - il faut dire que j'ai beaucoup développé les deux sujets récemment -, en attendant le retour de l'inspiration, je vais vous faire un petit topo de ce qui passe sur mon écran en ce moment. En excluant l'écran de ma télé : d'abord parce qu'aucun des mes lecteurs n'a la télé japonaise, et accessoirement aussi parce que c'est à vomir de nullité.


I - Série : Heroes (saison 1, épisode 12)

Ca y est, la série star avec des vrais morceaux de super-héros dedans a repris ! 2 mois que j'étais sur les dents à attendre le retour de mon cher Hiro Nakamura... 2 mois qui ont laissé le temps de prendre un peu de recul sur la série aussi ; j'ai vu cet épisode d'un oeil beaucoup plus critique que les précédents (il faut dire que j'ai eu la bonne idée de découvrir cette série alors que dix épisodes étaient déjà sortis, ce qui fait que je les ai tous engloutis d'affilée ou presque; l'euphorie de la nouveauté limite un peu le sens critique).
Hiro, le salaryman geek qui contrôle l'espace-temps, sauve encore une fois la série à lui tout seul, en étant toujours aussi idiot, attachant, et japonais. Il faut dire que le fait que je comprenne 90 pourcent de ce qu'il raconte n'y est pas pour rien dans le fait que je l'apprécie, ca me flatte l'égo - et me change de mes journées où on me parle composites à matrice métallique et coefficient d'expansion thermique, donc un japonais nettement moins compréhensible... A part ca, l'histoire de Nikki est toujours aussi nulle; miss pompom-girl donne dans le mélo, ce qui évidemment n'est pas beau à voir; l'intrigue avec monsieur méchant n'avance pas, et donne l'impression de servir seulement à étirer l'épisode en longueur.
Un nouveau départ mi-figue mi-raisin donc pour cette série, qui m'avait pourtant laissé une fort bonne impression au départ. Espérons que les scénaristes ménagent volontairement le suspense. Ils nous avaient concocté quelques pirouettes scénaristiques bien savoureuses dans les épisodes précédents, alors on peut toujours espérer...

Pour ceux qui ne connaissent pas la série (c'est un peu à eux que ca s'adresse à l'origine), n'hésitez pas à commencer : ca se regarde facilement, le scénar est pas mal ficelé, j'ai essayé de ne lâcher aucun spoiler trop méchant, et en plus les épisodes recommencent à sortir régulièrement.


II - Movie : Nacho Libre

Mes camarades Vulcanus parodiaient si souvent ce film, à grand coup de "take it eassssssy", "I wanna go prrrrrro" et de "squeeeeeeezze!" agrémentés d'accent mexicain à couper au couteau, que je me suis senti obligé de le regarder. J'ai pas regretté : je me suis marré comme une baleine pendant une heure et demie.
Un film qui pourtant, objectivement, ne casse pas trois pattes à un canard : scénario et dialogues stupides, acting moins que moyen, humour lourdaud. Et pourtant... Ca marche ! Le personnage est tout simplement trop attachant, son accent trop hilarant, tout ces personnages désespérement stupides en sont d'autant plus mignons, et l'absurdité du tout donne au film beaucoup plus de profondeur que ce à quoi on pourrait s'attendre. En plus, on a tendance à passer à côté, mais les décors sont très réussis (du point de vue couleurs particulièrement).
Un très bon divertissement donc, fortement conseillé par votre serviteur.
Attention, à voir en VO exclusivement !! (je sais pas si les francais ont osé doubler ca, mais ca serait inmanquablement un massacre)


III - Anime : Afro Samurai (épisode 04)

Un animé qui ne vient pas du pays du soleil levant, ni même d'Asie, ca pique forcément ma curiosité - surtout quand elle m'est recommandée par mon conseiller numéro 1 es anime, alias Gros Ours. Et puis avec la voix de Samuel L. Jackson pour le héros, RZA (et autres compères du Wu Tang) pour la bande son et un titre pareil, ca sentait bon la nouveauté.
Et bien au final, le premier épisode est alléchant avec des graphismes très corrects, un perso "qui en a", de la violence bien crue avec des combats qui, pour une fois, ne durent pas 3 épisodes, et surtout un ton complètement décalé à fond dans la culture hip-hop... Mais malgré ca, le scénario décoit énormément - il n'y en a pas, ou si peu - ; Ninja Ninja est insupportable ; et certains passages sont quand même un peu difficiles à avaler - c'est sûr qu'on est depuis le départ pas dans le domaine du réaliste, mais aller aussi loin dans la surenchère au bout de 4 épisodes augure du pire pour la suite...
Decu, donc. Pour celui qui cherche un anime à regarder, voyez plutôt là-dessous.


IV - Anime : Death Note (saison 1, épisode 15)

Cette série est une tuerie depuis le premier épisode au Japon. Il n'y à qu'à voir l'affiche de 3 mètres sur 5 à Hachiko Crossing pour s'en rendre compte. Affiche pour le deuxième film tiré de la série, d'ailleurs, ce qui est plutôt impressionnant pour une série de 15 épisodes seulement ! Je ne sais pas si c'est bien arrivé jusqu'en France, alors au cas où...
Death Note a un fondement du domaine du fantistique, mais au final, le coeur de l'histoire tire bien plus vers le suspense/policier. Avec un scénario extrêmement dense et bien ficelé, la série est basée sur l'affrontement de deux génies, se réclamant chacun de la Justice ; ca change agréablement du machiavélisme habituel. D'ailleurs, des points de morale plutôt épineux sont abordés sans chichis : le personnage principal, génial mais pas spécialement au coeur pur, ne recule devant rien pour atteindre ses objectifs. De nombreuses surprises sont au rendez-vous, et ces 15 épisodes m'ont tenu en haleine non-stop.
A voir !



Ben tiens, mais c'est que c'est marrant à écrire des critiques !! Je le referai.
Avec peut-être un peu de musique, aussi, éventuellement...

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